ÉDITORIAL Le tumulte du monde devant nos yeux

Elon Musk et Donald Trump lors d'un des derniers meetings de la campagne pour la Maison-Blanche
- Photo MaxPPPComment ne pas s'inquiéter de la folie dans laquelle nous sommes entraînés par les dirigeants du monde ?
Loin de l'Ukraine et de la Russie. Mais aussi des États-Unis. Loin des enjeux. Et dans l'incapacité de peser dans les débats du monde. Pour autant, comment ne pas s'inquiéter de la folie dans laquelle nous sommes entraînés par les dirigeants du monde ? De l'Occident à l'Orient, difficile même de comprendre ce qui pousse ceux qui gouvernent à autant d'animosité et d'esprit guerrier. Bien sûr, à chaque recoin du globe, le changement climatique, les ambitions économiques et la culture sont les ressorts pour regarder comment son voisin agit. Mais surtout, de quelle façon, il est possible d'impacter pour son intérêt national. Il est évident que ce constat posé, et après l'allocution du président de la République hier soir, nous n'avons plus autant de certitude sur le devenir du monde. Le monde connaît un basculement sans précédent depuis 1945. Les leçons du passé semblent oubliées. L'histoire pourrait se répéter. Partout, le populisme s'impose. Devant nos yeux, la sidération est devenue quotidienne. Reste à espérer que l'Europe, point de départ des deux dernières guerres mondiales, sera cette fois la terre qui évitera un conflit total. C'est d'ailleurs la seule chose qui pourrait nous rassurer à ce stade. Emmanuel Macron comme le Premier ministre anglais, Keir Starmer, sont décidés à empêcher le pire. La France a des atouts, bien sûr. Au-delà de la dissuasion nucléaire, c'est la capacité militaire, l'une des plus importantes d'Europe. Investir massivement et partager le coût à 27 permettra de renforcer notre potentialité de défense sans venir appuyer significativement sur la dette française, déjà particulièrement atteinte. Le plan annoncé de 800 milliards d'euros est donc de bon augure. On peut déplorer cette stratégie défensive. On peut reprocher l'aide à l'Ukraine. Ou considérer que Poutine ou Trump n'ont aucune intention idéologique. Certains, avant nous, dans les années 1930, ont pensé la même chose, probablement de ce qui se préparait en Allemagne... Ce sont nos valeurs et demain notre modèle républicain qui seront menacés. Notre liberté aussi. Et enfin, notre volonté de fraternité. Même si on a peur, on ne peut pas ne rien faire.
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