FAIT DU JOUR Garderie, cantine et centre de loisirs... La Calmette enrichit ses infrastructures publiques
La commune a investi plus de 1,3 million d’euros pour inaugurer des infrastructures modernes destinées à améliorer les services offerts aux familles.
À l’instar de nombreuses autres sur le territoire, la commune de La Calmette, située entre Nîmes et Alès voit sa population croître. Ce qui entraîne la nécessité d’adapter ses infrastructures. En réponse à cette tendance, la zone d’aménagement concerté (ZAC) du « Petit Verger » poursuit son développement avec, après l’ouverture d’un Lidl en 2021, l’arrivée prochaine d’un Super U. Dans ce contexte d’expansion démographique, ce jeudi 24 octobre, Jacques Bollègue, le maire, a inauguré, en présence du préfet du Gard, Jérôme Bonet, du président de Nîmes Métropole, Franck Proust, et de Bérengère Noguier, conseillère départementale du canton d’Uzès, entre autres, trois nouvelles infrastructures destinées aux familles. Une garderie, une cantine et un centre de loisirs. L'aboutissement de l’un des projets phares du dernier mandat de l'édile qui ne se représentera pas lors des prochaines élections municipales.
« Un jour qui fera date dans l’histoire de notre village »
« Depuis des années, nous souhaitions résoudre plusieurs problématiques simultanément », souligne le maire de cette commune qui compte désormais 2 500 habitants. Parmi les objectifs, pallier le manque de hauteur des locaux de l’école maternelle, offrir une cantine à la hauteur des attentes, élargir une cour d’école trop étroite, et aménager des espaces adaptés aux activités périscolaires et au centre aéré. « Le défi était d’autant plus complexe que le terrain disponible, bien que parfaitement situé entre l’école maternelle et l’école élémentaire, était à la fois exigu et en pente », précise le maire.
Un projet à 1,3 million d'euros
D'un montant total de plus de 1,3 million d’euros, le projet a bénéficié du soutien financier de plusieurs partenaires : la Caisse d'allocations familiales (CAF) a contribué à hauteur de 300 000 €, l'État à 281 120 €, le Département du Gard à 155 177 €, et Nîmes métropole à 300 942 €. Le reste, soit 364 000 €, a été couvert par le budget de la commune. Principalement confié à des entreprises locales, les travaux ont été réalisés dans les temps et sans dépassement de budget. Présent lors de l’inauguration, l'architecte en charge a salué la collaboration avec la mairie, expliquant : « Nous avons relevé plusieurs défis, dont celui d’intégrer le bâtiment dans l’environnement, de limiter les nuisances pour les élèves des écoles voisines, et de respecter des délais serrés. »
Conçus dans une démarche respectueuse de l’environnement, les bâtiments inaugurés témoignent d’un engagement en faveur de la durabilité. « Nous avons privilégié des matériaux locaux et durables, tels que le bois BTMC d’Occitanie, la pierre du Pont du Gard, ainsi que des isolants biosourcés à base de laine, chanvre et coton. Le sol, quant à lui, est en caoutchouc plutôt qu’en PVC », a précisé l'architecte.
Parmi les transformations notables, l'ancienne cantine a été convertie en dortoir et en salle de classe pour les élèves de grande section. À l’étage de la nouvelle cantine, deux nouvelles classes ont été aménagées, ainsi qu’un atelier mutualisé, pour améliorer les conditions d’accueil des enfants lors des activités périscolaires et du centre de loisirs. Lors de la visite, Franck Proust, président de Nîmes métropole, a évoqué ses souvenirs d'enfance : « Quand j’étais gamin, les classes n’étaient pas aussi agréables, c’était bien plus austère ! »