FAIT DU SOIR Ça gase à Gallician
Ce vendredi 26 juillet, la fameuse gase, attraction de la fête de Gallician, avait lieu le long du canal du Rhône à Sète, dans un point d'eau qui fait office de martellière au canal des Capettes. La foule impressionnante a pu admirer le travail des manadiers auprès de ces superbes taureaux camarguais. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Gallician a ouvert le bal des fêtes vauverdoises ce mardi 23 juillet avec une bandido menée par les manades Cayzac et Briaux.
Devant le canal
Quelques courses de vachettes, apéritifs musicaux et bals plus tard, c’est au tour de la fameuse gase entre Franquevaux et Gallician, le long du canal du Rhône à Sète, au nord de l’étang du Charnier et du Crey, sous le pont de Gallician.
C’est plus précisément au point d’eau qui fait office de martellière, le dispositif utilisé pour réguler le débit d'eau dans le canal des Capettes qui longe la D779, que les événements ont pris place. Un spot particulièrement populaire parmi les pêcheurs de sandre et de brochet.
Spectateurs avertis
Du haut du pont de Gallician, perchée sur les bords du canal du Rhône à Sète, sur la martellière, derrière des barrières au bord de l’eau ou parfois même dans l’eau, une foule impressionnante s’était rassemblée ce matin afin de ne pas rater l’attraction de la fête :
La gase, traversée du point d’eau, de Franquevaux vers Gallician, menée par les manades Martini et Devaux. Alors que les taureaux avaient rechigné à se jeter à l’eau la saison précédente, le char avait été reculé de quelques mètres, offrant un élan plus ample à la cohorte. Ainsi, le premier passage a été plutôt réussi puisque les taureaux, emmenés par les cavaliers, se sont joyeusement jetés à l’eau.
Et puis le chaos
Certains animaux ont effrayé les gamins campés au milieu du plan d’eau, chassant les bouées flamant rose et les gondoles camarguaises. D’autres se sont carapatés vers les marais. Les gardians à cheval ont dû se précipiter afin de rassembler les taureaux en fuite.
Enfin, une demi-heure plus tard, la seconde tournée était prête. La nouvelle troupe noire à cornes s’avérait bien moins docile et refusait plusieurs fois de se jeter dans le bain, opérant un demi-tour à quelques centimètres de l’eau à chaque tentative.
Mais les cavaliers réussirent enfin à convaincre le plus courageux des taureaux, les autres suivirent leur nouveau chef ! Le passage fût également chaotique et certains nageurs, ainsi que des gondoles réussirent à accompagner nos bêtes à cornes vers la sortie.
L'abrivado gallicianaise a pris place, et puis la fête continue !