FAIT DU SOIR Les bodegas ont revêtu leur beau manteau de feria
Comme chaque année, le mardi marque le début des installations des bodegas de la feria de Nîmes. Dans les institutions nîmoises, peu de changements et beaucoup d'attentes.
Le top départ est lancé pour cette 72e édition de la feria de Nîmes. Si à 11h aujourd'hui, ce sont les enfants qui ont été mis en avant, la ville romaine entre dans le vif du sujet à partir de ce jeudi, avec une première course camarguaise prévue dans les Arènes à partir de 18h, mais aussi la très attendue pégoulade sur le thème des fêtes dans le monde, qui prendra son envol depuis le boulevard Amiral-Courbet.
Avant que la fête commence, les bodegas ont éclos un peu partout dans la ville ce mardi. Cependant, pour le bar "Le Victor Hugo", une autorisation est délivrée par la mairie comme chaque année pour que l'installation de la bodega se fasse plus tôt, notamment en raison du grand taureau trônant au dessus du bar. "Je le prête à mon ami Micka du Pablo Romero à Alès pour sa feria depuis deux ou trois ans déjà, pour qu'il puisse apporter une petite plus-value à sa décoration", sourit Nicolas Delprat, patron du bar.
Les quelques gouttes qui ont pu tomber n'ont pas perturbé les installations de cette institution nîmoise. D'un naturel optimiste, Nicolas Delprat fait partie de ceux qui ne doutent pas du bon déroulement de cette feria : "Je pense que la feria 2023 sera un bon cru. Il y a quand même une véritable envie de la part des festaïres de venir se rassembler, même s'il devrait y avoir de la pluie", explique-t-il.
Au Prolé, pas touche aux prix !
Autre institution nimoise, le Prolé aura naturellement sa feria. Éric Codoner, un des dirigeants du Prolé, a expliqué que peu de changements devraient avoir lieu par rapport à l'année dernière, surtout pas au niveau des prix : "Cette année, on a décidé de ne pas augmenter nos prix, même avec l'inflation. Toutes les marchandises sont plus chères, mais on ne touche pas aux prix des consommations", promet-il.
Cette année, le bar a décidé de renouer avec ses traditions et organisera un concert exceptionnel le lundi soir, les Ricky Amigos : "Quand ils se sont proposés pour venir jouer lors du lundi de Pentecôte, on a dit oui de suite parce que c'était un groupe mythique des années 80-90. À l'époque, ils ont inventé un nouveau type de musique, le rock-flamenco", détaille Éric Codoner, qui espère que les derniers fêtards répondront présent.
Au Royal Hôtel - La Bodeguita, le concept de "bodega privée" fait son retour comme lors des années précédentes. Son responsable hôtellerie, Max Cauquil, en a dévoilé la raison : « On met l’accent sur la sécurité avec un service conséquent pour permettre à tous les clients de passer une très bonne soirée. Le but est de sortir tout en se sentant en sécurité, je pense qu’on fait mieux la fête quand c'est le cas », argumente-t-il. Néanmoins, l'accès à la bodega sera gratuit.