Objectif Gard : Que cela représente-t-il pour vous de jouer dans un lieu unique comme les arènes de Nîmes ?

Carbonne : C'est la première fois que je joue dans les arènes. C'est assez spécial car pour débuter notre collaboration avec le Yde (Un Rodilhanais qui gère sa partie communication et visuelle) c'était une des premières vidéos. Un freestyle musical tourné en haut dans les arènes. C'est marrant d'y retourner des années plus tard et d'y jouer avec la même équipe. C'est motivant car on va jouer mon dernier album devant plein de gens. C'est cool car on fait ça avec Bigflo et Oli. 

Justement comment avez-vous rencontré les frangins toulousains ? 

Il y a eu plusieurs moments où on s'est croisé sur des événements car on vient du Sud. J'ai aussi participé au Tremplin du Rose Festival que j'ai gagné. De là, je les ai vraiment rencontrés. Petit à petit, ils m'ont proposé de faire leur première partie au stadium de Toulouse et maintenant on se connaît bien. Ce sont des bons gars. Ça fait du 100 % Occitanie ! J'aime bien ce qu'ils font. Avec Oli, on est tous les deux des grands fans de Diam's. 

À Paloma : "Ils ont toujours été bienveillants"

Natif de Montpellier, vous venez en voisin. Quel est votre lien avec Nîmes ?

Paloma où j'ai été accompagné à mes débuts, c'est une salle que j'aime beaucoup. Mes pemières parties c'était au Rockstore (à Montpellier) et à Paloma. C'est là que je jouais au début. Ils m'ont ouvert les portes du monde professionnel de la musique et c'est aussi un peu grâce à eux que j'ai pu commencer comme ça. À Paloma, j'ai fait trois ou quatre premières parties, ils ont toujours été bienveillants. 

Il y a une semaine, vous avez sorti un nouvel EP qui démarre fort. Qu'est-ce que cela vous procure ? 

Je suis content d'avoir sorti cet EP. C'était important pour moi de le sortir après "Imagine" vu son succès et sa viralité. Je voulais montrer l'identité globale du projet. Il n'y a pas que le son "Imagine", cela fait longtemps que je fais des sons. Les gens me connaissent tous pour ce titre-là mais là ça permet d'afficher ma vision artistique. L'EP s'intitule "Par nous-mêmes", c'est toute une façon de penser. Carbonne c'est plein de gens derrière. Ceux qui sont dans l'album, on les retrouve aussi sur scène. C'est vraiment très familial. 

Et puis il y a ce tube de l'été "Imagine"... Quand vous avez posté cette vidéo sur les réseaux, vous ne vous attendiez peut-être pas à un tel succès ? 

Elle a vraiment explosé partout, je ne m'y attendais pas. C'était très rapide. Le son est parti partout, les radios nous ont aussi aidés. C'est le peuple qui a choisi ce son. Je ne sais pas si c'est le tube de l'été. En tout cas, c'est un son qui tourne bien déjà. 

Une tournée en préparation

Comment expliquez-vous cette ascension fulgurante ? 

C'est allé très vite mais cela fait des années que l'on bosse et que l'on prépare le terrain. On ne savait pas quand ça allait arriver. Je n'aurais jamais pensé que ça explose autant. Le message à faire passer c'est que tout est réalisable même en faisant les choses par soi-même. C'est un message d'espoir à tous ceux qui font de la musique. Il y a la chance car il faut le bon moment, le bon endroit et la bonne période. Ce sont des choses que l'on ne contrôle pas sinon tout le monde le ferait. Mais il y a aussi une grosse part de travail dans tout ça. 

Quels sont vos projets futurs ? 

Les premières parties c'est vraiment l'été. Pour la suite, j'ai annoncé un concert au Rockstore en fin d'année et une date à la Cigale à Paris en 2025. Et on est train de préparer pour faire une petite tournée dans des villes en France. Plus tout ce que l'on prépare dont je ne peux pas encore parler. 

Avant pourquoi pas d'être un jour à l'affiche du festival de Nîmes... 

On n'y est pas encore. Pour l'instant on va savourer ce qu'il se passe là !