Une institution bien connue des Alésiens. Le Louis-Blanc attire aussi bien pour ses soirées folles pendant la feria de l'Ascension que pour ses repas conviviaux entre amis. Ce lieu, apprécié pour son ambiance chaleureuse, a récemment changé de propriétaire. Julien Boithias, qui travaille dans la finance depuis plusieurs années, a repris les rênes du restaurant situé sur le boulevard Louis-Blanc, avec l’objectif de préserver l’atmosphère qui en fait la renommée.

« Le rachat est un caprice »

Le 1er août dernier, Julien Boithias a repris les commandes du restaurant Le Louis-Blanc, un établissement dont il était un habitué : « J'en ai passé des moments ici. » Après quinze années passées chez Sanofi puis dans le secteur de la finance, l'homme, grand de taille, de 33 ans, décide de franchir le pas et de racheter ce lieu emblématique d’Alès.

Il raconte avoir saisi l'opportunité, sans vraiment réfléchir, après une discussion avec l'ancien propriétaire, qui souhaitait passer la main après plusieurs années à la tête du restaurant. Pour Julien, cette acquisition est un « caprice » qu'il assume pleinement. « Je suis super heureux de cette nouvelle aventure, j'apprécie la proximité que j'ai avec les clients sachant que j'en étais un il y a quelques temps. Ils sont à mon image, que ce soit les anciens et les nouveaux », explique-t-il.

Une nouvelle ère, avec quelques ajustements

Et s'il y a de nouveaux clients dans le restaurant, c'est que depuis la reprise, des ajustements ont été réalisés. En cuisine, sous la direction d'Edwige, qui travaille d'arrache-pied, le fonctionnement a légèrement évolué pour privilégier des produits frais grâce à un approvisionnement en arrivage. La carte des vins a été enrichie, et les planches à partager en soirée, notamment la côte de bœuf à 35 euros par personne, sont devenues des incontournables.

Le Louis-Blanc continue de fonctionner le midi comme « restaurant traditionnel » et propose le soir une ambiance plus décontractée avec des plats à partager. Le panier moyen est de 50 euros, et « tout est fait maison », des desserts aux frites, qui, fait rare, sont cuites à la graisse de bœuf. La carte est renouvelée tous les deux mois, avec des suggestions mensuelles pour surprendre les habitués. Le nouveau propriétaire des lieux s'attache avant tout à préserver l'esprit convivial qui fait la renommée du restaurant tout en y apportant quelques améliorations esthétiques, notamment sur la terrasse, et une cuisine raffinée, afin de continuer à attirer une clientèle fidèle.