GARD Bruno Rivier, CGT Santé : "On veut ouvrir des bureaux d’embauche devant les hôpitaux"

Les représentants de la branche Santé de la CGT se sont réunis ce mercredi à Nîmes. Parmi les différentes mesures qu’ils proposent pour pallier le manque de personnel, ils souhaitent prendre les devants et ouvrir eux-mêmes des bureaux d’embauche devant les hôpitaux.
"On a énormément de personnel en détresse. On leur demande de venir travailler même malade", démarre ainsi Bruno Rivier, responsable de la section Santé à la CGT du Gard. Le syndicat comptabilise 30 à 40 agents positifs à la covid-19 par semaine sur le centre hospitalier d’Alès et environ 600 contaminés, tous établissements confondus, depuis le début de la pandémie. "On a déposé une alerte concernant le service de neurologie du CHU de Nîmes car la moitié de l’effectif a attrapé le virus et pourtant ça continue de travailler", s'inquiète Nathalie Argenson, secrétaire syndicale à Carémeau.
Des agents qui réclament la reconnaissance de la covid en maladie professionnelle pour tous ceux qui ont été contaminés et pas seulement pour ceux qui y ont perdu la vie ou qui ont dû subir des soins en réanimation. "Le Gouvernement nous a menti et nous a trahi", s’emporte Bruno Rivier à ce sujet, lequel a lancé avec ses camarades une pétition en ligne pour obtenir gain de cause.
1 000 embauches supplémentaires demandées
La CGT dénonce aussi le manque de matériel : "On se croirait parfois dans des hôpitaux de brousse pourtant on est dans un des pays les plus riches au monde" s’agace Bruno Rivier. Le manque de moyens est aussi humain et pour pallier ce problème, le syndicat demande l’arrêt d’une taxation particulière auprès des hôpitaux publics ce qui entraînerait "une économie globale de 4,5 milliards par an". "Cela permettrait d’embaucher 100 000 emplois en France et 1 000 au niveau du Gard", assure le responsable local.
Ce qui représente une estimation de 10% d’augmentation des effectifs sur l’ensemble des sites du département. "Au moins 650 rien que pour le CHU de Nîmes, il nous faut d’urgence des renforts", alerte-t-il. Lassés d’entendre de la part de leur direction "on veut bien embaucher mais trouvez-nous le personnel", les Cégétistes gardois ont décidé de prendre les devants et réfléchissent à "ouvrir des bureaux d’embauche devant les hôpitaux dans les semaines à venir en partant de nos besoins."
Si l’essentiel du personnel est réquisitionné, ils espèrent être suffisamment nombreux pour organiser ces rendez-vous. "L’urgence est absolue. On nous demande de gagner le Grand prix de Monaco avec une 2 CV !", conclut-il, bien déterminé à améliorer les conditions de travail de tous les agents hospitaliers gardois.
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