GARD L'entreprise gardoise Senfas continue de s'agrandir à Méjannes-lès-Alès
En annonçant l'arrivée d'un nouvel entrepôt de 7 000 m2 sur ses terres, la société de produit bio Senfas continue de s'agrandir, tout en restant une société à échelle humaine.
C'est l'une des plus grosses entreprises du bassin alésien, et malgré tout, elle reste à échelle familiale. Michel Ozenay, créateur de l'entreprise bio Senfas depuis 1987, est encore l'un des seuls fondateurs d'une société bio en France qui n'a pas été rachetée par d'autres actionnaires.
À sa tête, Senfas s'est développé depuis plus de 30 ans sur le bassin alésien en étant l'un des pionniers de l'agroalimentaire biologique. Aujourd'hui, son entreprise continue de se développer au point de construire un deuxième bâtiment de stockage et de reconditionnement de 7 000 m2 sur le terrain où l'entreprise est déjà en place à Méjannes-les-Alès. Collé au fameux Parc des expositions d'Alès, l'entreprise spécialiste dans le bio veut continuer d'avancer et de satisfaire ses clients.
Au programme, un agrandissement avec un nouvel entrepôt et un atelier de conditionnement, pour être plus performant notamment pour l'environnement, avec des zones de froid conditionnées au CO2, mais aussi plus de 200 panneaux solaires, qui permettront une autoconsommation à la moitié des besoins de l'entreprise.
Une progression constante
"On progresse sur le marché, résume Michel Ozenay, on veut continuer d'amener des nouveaux produits pour nos clients, avec notamment de la demande sur des produits surgelés. On prolonge donc sur notre terrain, et grâce à nos bons rapports avec la mairie et le président de l'agglomération d'Alès ça s'est fait facilement. On se développe et on crée de l’emploi". À terme, c'est une dizaine d’emplois en plus qui vont être créés.
Si les travaux ont déjà commencé, le bâtiment sera livré en juillet prochain. Satisfait des avancées des travaux, le fondateur rappelle qu'il travaille avec 80 % d'entreprises locales, dont 99 % d'entre elles sont déjà intervenues auparavant.
"Ce nouveau bâtiment, d'environ 6 000 à 7 000 m2 de plancher, va nous permettre de multiplier notre surface par deux et demi. Il va nous aider sur la capacité à servir nos clients, aider et faciliter le traitement des commandes, que ce soit à la réception ou à l'expédition, avec désormais des quais d’expéditions pour le surgelé", savoure Michel Ozenay.
Une cacahuète qui vaut de l'or
De son côté, l'entreprise met tous les ans de nouveaux produits sur le marché, comme la pâte à tartiner cacahuète "Oh my peanuts ! Creamy", récompensée du trophée du meilleur produit bio 2025 dans la catégorie "pâte à tartiner". Avec près de 10 % de progression de chiffre d'affaires en 2024 comparé à l'année précédente, la société continue de se diversifier.
Comme en atteste le projet agricole de Val de Bétrine sur les terres de Saint-Hilaire de Brethmas. Après avoir répondu à l'appel d'offres de l'agglomération, leur projet de plantations expérimentales a été retenu. L'objectif est de faire pousser des plantes résilientes au changement climatique, en récupérant les eaux de pluie, pour les aider à pousser, puis mettre en place un système de filtration qui sert aux eaux sanitaires et le nettoyage. "On va planter de l'agroforesterie, avec une forêt nourricière sur la biodiversité, ou actuellement, il y a des oliviers résistants à la sécheresse. Le but est de rester dans la préservation du site", conclut le fondateur de l'entreprise.