GARD « Les femmes restent fortement absentes du paysage politique », regrette Annie Chapelier
À l’occasion de ce dimanche 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la députée de la quatrième circonscription du Gard, Annie Chapelier, rappelle son « indéfectible engagement » pour l’égalité femmes-hommes et regrette, à une semaine des élections municipales, que « les femmes restent fortement absentes du paysage politique ».
L’égalité entre les femmes et les hommes, on le sait, est un des chevaux de bataille d’Annie Chapelier. Alors, profitant de cette journée du 8 mars, l’élue parlementaire a tenu à rappeler quelques éléments à travers un communiqué de presse. D’abord, pour mémoire, « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales » comme en dispose l’article 1 de la Constitution de 1958. Mais selon la députée gardoise, « cette égalité d’accès est pourtant bien loin d’une égalité réelle. »
Remontons le temps. Le 29 avril 1945, les femmes françaises se rendent aux urnes pour la première fois, à l’occasion de scrutins municipaux. « Le 15 mars prochain, lors du premier tour des élections municipales, nous exercerons ce droit de vote une 14ème fois. Mais voter pour qui ? Pour des hommes ! Car les femmes restent fortement absentes du paysage politique », déplore Annie Chapelier avant d’illustrer son propos avec des chiffres publiés par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui souligne que « le pouvoir reste majoritairement masculin : 84% des maires et 92% des président.es d’intercommunalité sont des hommes ».
Selon la députée, « ces zones blanches de parité sont principalement prégnantes dans les communes de moins de 1000 habitants où les règles paritaires ne s’appliquent pas. A titre d’illustration, dans le département du Gard, seulement 53 femmes sont, à ce jour, élues maires pour un territoire qui regroupe 351 communes. Si la place des hommes est prépondérante en politique, les barrières socio-psychologiques (peur du jugement, manque de temps, manque de confiance, faible réseau) imposées par la société continuent de retenir les femmes de s’engager dans la vie politique. »
« En 2020, poursuit-elle, la politique doit être plus ambitieuse. Marianne, symbole de la République française, ne doit plus être la seule femme à franchir le pas des mairies ! » En ce 8 mars 2020, en tant que parlementaire et membre de la Délégation aux droits des femmes, « mais avant tout en tant que femme », Annie Chapelier souligne plus que jamais son « indéfectible engagement » pour l’égalité femmes-hommes.