Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.03.2020 - tony-duret - 1 min  - vu 1470 fois

MUNICIPALES Alès : la campagne des imbéciles heureux

Le fort Vauban à Alès

Hier, dans le cadre des reportages "Face à Objectif Gard" (qui seront diffusés lundi prochain), la rédaction recevait les candidats alésiens aux élections municipales. À écouter certains d'entre eux, il faudrait être né à Alès - et même y avoir vécu toute sa vie sans jamais en bouger - pour être un bon maire.

Le texte de Georges Brassens a près de 50 ans, mais n’a pas pris une ride. En 1972, le Sétois écrit une fabuleuse chanson « La ballade des gens qui sont nés quelque part » dans laquelle, avec tout son génie, il brocarde « les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ». Vous savez cette « race des chauvins, des porteurs de cocardes » qui « regardent le reste avec mépris du haut de leurs remparts ».

En 2020, à Alès, c’est du haut du Fort Vauban que le maire actuel, Max Roustan, s’inquiète de voir arriver « le Parisien » Paul Planque (né à Alès) pour lui voler sa place. Francis Bassier, du Rassemblement national, ne cesse de rappeler son appartenance à Alès et l’ouverture de son cabinet dentaire en 1978. Être d’Alès serait un gage de qualité, un blanc-seing, la condition sine qua non pour accéder au poste de premier magistrat.

Ceux qui ont eu le malheur d’en partir, ne serait-ce que quelques années, sont non seulement à côté de la plaque et, de surcroît, pour qui se prennent-ils à donner des leçons à tout le monde ? D’où notre vive inquiétude quand on sait que Max Roustan entend un jour passer la main à Christophe Rivenq, né un jour de juin 1966… en Allemagne !

Tony Duret, imbécile heureux vendéen

Tony Duret

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