Promolive s'est donnée une mission de transmission déjà engagée depuis quelques années dans les collèges et les lycées, qui s’adresse désormais aussi aux très jeunes générations afin de leur transmettre la passion de l’olivier. Un arbre tellement identitaire du territoire gardois, non seulement sur le plan paysager, environnemental, culturel et gastronomique, mais aussi humain. "N’oublions jamais qu’ici, comme partout en France, les trois quarts des oléiculteurs sont des oléiculteurs familiaux, c'est-à-dire non professionnels, non-agriculteurs et représentent près du tiers des apports d’olives aux moulins coopératifs ou privés !", rappelle Luc Poulain d’Andecy, président de Promolive.

"L’association qui a été créée il y a 37 ans pour sauvegarder les olivettes de nos jardins et de nos garrigues, poursuit le nouveau président élu depuis deux ans, le job a été fait et bien fait par mon prédécesseur Jean-Claude Woillet. Nous comptons aujourd’hui près de 300 familles adhérentes, ce qui représente environ 700 habitants de Nîmes et ses environs. L’enjeu est désormais de transmettre notre passion et notre patrimoine à nos enfants et petits enfants. Ces mascottes créées bénévolement par un de nos administrateurs seront donc nos messagers transgénérationnels !". 

L'association a conçu un diaporama adapté qu’elle présente dans les écoles, en particulier dans les classes de CM2 comme le 20 mars à Bellegarde à l’invitation des Chevaliers de l’Olivier LR/Occitanie. Bénéficiant d’un agrément académique, elle prévoit également la prochaine sortie de livrets et de fiches ludiques qui permettront aux enfants d’acquérir les apprentissages scolaires habituels avec des exercices intégrant les informations oléicoles de base.

"Tout cela est cohérent avec notre volonté de créer un moulin pédagogique avec un espace attenant pouvant accueillir les scolaires pour des animations et permettre de découvrir, à travers une baie vitrée, comment on produit ce pur jus de fruit qu’est l’huile d’olive. Nous sommes prêts, il nous manque seulement le local. La balle est dans le camp des collectivités locales à qui nous avons présenté ce projet", conclut Luc Poulain d’Andecy.