NÎMES La cérémonie de la Sainte-Barbe dégénère...
Ce samedi matin avait lieu la très traditionnelle et solennelle cérémonie de la Sainte-Barbe au Grand Hôtel de Nîmes en Ville Active. Présidé par François Lalanne, nouveau secrétaire général de la Préfecture, le rendez-vous a dégénéré.
On a l'habitude des soirées très festives de la Sainte-Barbe chez les sapeurs-pompiers mais il faut aussi savoir décompresser après tant de missions périlleuses... Alors, l'éponge est souvent passée sur certains excès. Mais là... Quand même! Tout d'abord, l'ambiance était électrique, bruyante et versatile voire irrespectueuse avant même que l'événement ne dégénère. Il a fallu répéter à plusieurs reprises à l'assemblée dissipée de se tenir correctement, un comble pour ces hommes d'exemple qui sont, pour certains, venus en famille.
Indisciplinés au possible, de nombreux pompiers présents dans la salle restaient debout, discutaient et chahutaient de manière expressive sans trop écouter ou respecter leurs collègues décorés qui vivaient certainement une journée un peu spéciale dans leur vie professionnelle. Mais bon, passons encore, les applaudissements prouvaient peut-être que le subconscient de la majorité était présent.
Mais ce que l'on va voir, on ne le voit pas ça tous les jours! De mémoire d'élu, c'est même la première fois que cela se produit... Après les remises de médailles, une poignée de syndicalistes estampillée SUD a pris la parole. Montés sur l'estrade sans demander la permission à la hiérarchie en présence, les syndicalistes usent de mots âpres, sévères et durs envers les élus qui sont à leur côté pour justement les féliciter dans leurs actions quotidiennes. L'ensemble de l'Etat Major a même été surpris par tant de véhémence et n'a pas hésité, après avoir laissé la libre parole aux syndicalistes, à utiliser à son tour des mots cinglants envers ces dires.
Du coup et vexés par les propos tenus à leur encontre, les élus (Marc Taulelle, Julien Plantier, Thierry Procida et Christian Bastid) n'ont pas pris la parole mais sont restés jusqu'au bout de la cérémonie.
Même si le Département resserre les finances et limites beaucoup de choses, pourquoi prendre la parole lors de cette fête alors que d'autres échéances à venir semblent bien plus porteuses en terme de communication? Nul ne le sait et nul ne saura l'expliquer. Un coup d'épée dans le feu qui risque bien de coûter cher à l'ensemble des Pompiers... Il ne faut pas oublier que le budget du Conseil départemental se vote la semaine prochaine et qu'un Conseil d'Administration du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) a lieu dans la foulée!