Publié il y a 7 h - Mise à jour le 25.03.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 126 fois

NÎMES L'UMIH30 et la CCI Gard s'engagent pour valoriser l'hôtellerie-restauration

UMIH30 CCI Gard signature convention

Éric Bouget et Éric Giraudier

- Sacha Virga

À travers la signature d'une convention, l'Union des Métiers et de l'Industrie de l'Hôtellerie du Gard et la Chambre de Commerce et d'Industrie du Gard ont choisi de s'unir pour favoriser le développement et la valorisation de l'hôtellerie-restauration.

L'hôtellerie-restauration fait partie de ces domaines primordiaux pour le département du Gard. Le tourisme est une des économies principales pour son fonctionnement, en particulier l'été lorsque les rayons de soleil s'invitent sur le territoire. Pour protéger cela, l'UMIH30 et la CCI Gard ont signé conjointement ce lundi après-midi au restaurant "Le Drop". L'occasion par ailleurs d'élire le nouveau président du syndicat et de faire un bilan de l'année écoulée.

"Cette signature symbolise la volonté commune de renforcer les actions à destination des hôtels, restaurants et des bars. Vous représentez 20% de l'économie de notre département", explique Éric Giraudier, président de la CCI Gard, qui renforce par la même occasion, cette union syndicale, dont Éric Bouget, patron du Lou Garbine à Saint-Laurent-d'Aigouze, en est le président. Il a été réélu ce lundi à l'unanimité, après avoir succédé auparavant à Denis Allegrini, fondateur du Social Club et patron de l'Hôtel Chouleur. 

Bilan prometteur

En 2024, l'UMIH30 comptait 104 nouveaux adhérents, portant le nombre total à 391. L'objectif sera de passer prochainement la barre des 500. "C'est plutôt pas mal pour le département du Gard", affirme Éric Bouget. Fer de lance de la discussion : la question des AirBnB, véritable fléau pour les restaurateurs et les hôtels pour le président. "Quand on prend un AirBnB, on mange plutôt à l'appartement au lieu d'aller au restaurant. Cette prolifération de logements alternatifs est un soucis", déclare-t-il. La régularisation des chaînes de boulangerie comme Marie Blachère ou Ange était aussi sur la table, tout comme les pourboires : "On veut qu'ils restent dans la poche de nos salariés et qu'ils ne soient pas taxés"

Enfin, la mise en place du label Re-Gard Paysan a été évoquée. Il permettra de valoriser les agriculteurs et les circuits courts. L'objectif serait qu'il soit lancé en 2025, en collaboration avec la Chambre d'Agriculture du Gard et la CCI. "Tout ça part du blocus de l'an dernier. Il nous permettra de soutenir le savoir-faire agricole", précise Corentin Carpentier, patron des Enfants Denîm.

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