Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 11.10.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 177 fois

NÎMES Pendant l’accalmie, les Nîmois nettoient, s’entraident et se préparent

Une habitation ravagée par les intempéries. Photo Tony Duret / Objectif Gard

« A chaque fois, c’est la même chose ». Norbert, un Nîmois qui vit sur le chemin du Pissadou, est d’un calme étonnant alors qu’il constate l’état de son jardin. L’eau recouvre la moitié des arbres et plus un seul coin d’herbe n’est visible à l’œil nu : « Et encore, poursuit-il, vous seriez venu hier matin, il y avait facilement 20 cm de plus ». Par chance, son habitation n’a pas été touchée par les intempéries : « C’est toujours comme ça. Ca envahit le jardin et le vide sanitaire mais la maison est épargnée », confie cet habitué des inondations qui a acheté sa propriété en 1987. Ce samedi après-midi, Norbert la passe à nettoyer : « Je vais vider l’eau, il n’y a que ça à faire en attendant la suite », explique l’homme qui ne dort plus depuis deux nuits.

Le jardin de Norbert. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ceux qui passent aussi de mauvaises nuits sont les habitants du quartier Camplanier. Ce samedi matin, l’élu Thierry Procida et Claude Journée, président du comité de quartier, ne pouvaient que constater les dégâts qui sont toutefois beaucoup moins importants que par le passé : « La voie submersible a considérablement limitée les dégâts, reconnait Claude Journée. Nous n’avons pas de victimes, pas de blessés, seulement des voitures emportées ». D’habitations en habitations, les deux hommes arpentent le quartier : « On fait le tour des sinistrés mais la plupart des gens ne veulent pas d’aide pour l’instant parce qu’ils attendent le passage des experts ».

Une route fortement abimée par les inondations. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Quelques kilomètres plus loin, à Vacquerolles, un autre quartier sévèrement touché par les intempéries, Thierry Procida est toujours sur le pont. Les habitants le remercient d’avoir fait goudronner une partie de route qui a tenu pendant les orages contrairement au reste. A certains endroits, près du chemin du Grand Bois, les routes sont impraticables. Une maison a perdu les escaliers en pierre qui permettait d’y accéder. « C’est la guerre ! », déplore Procida. A quelques mètres de là, les agents municipaux, des entreprises du BTP et des riverains aident à remettre de l’ordre au milieu du chaos. A Nîmes, la solidarité a du sens.

Tony Duret

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