NÎMES Un rassemblement en mémoire d'Ambroise Croizat et en défense des acquis sociaux
Élus, syndicalistes, écrivains, sociologues, cinéastes ont signé une pétition lancée sur le site du journal l'Humanité pour demander l'entrée d'Ambroise Croizat au Panthéon.
Une initiative bien sûr soutenue par les militants communistes gardois qui ce jeudi 11 février, jour du 70e anniversaire de la mort d'Ambroise Croizat, ont mené des actions symboliques à Nîmes, Alès et Domessargues. Ces trois communes possèdent une rue au nom du ministre du Travail entre 1945 et 1946 et fondateur de la sécurité sociale. Un rond-point à Bagnols-sur-Cèze pourrait prochainement porté le nom d'Ambroise Croizat, la demande a en tout cas été adressée à la municipalité.
À Nîmes, le rassemblement a bien sûr eu lieu rue Ambroise-Croizat, à côté du centre de gérontologie Serre-cavalier du CHU de Nîmes. Les élus communistes nîmois, Sylvette Fayet, Christian Bastid et Vincent Bouget ont répondu présent. "La sécurité sociale est sans cesse menacée, toujours attaquée", a lâché ce dernier, secrétaire départemental du Gard du PCF. Le message d'Ambroise Croizat c'était de faire de la santé un bien commun. Et la période actuelle nous rappelle ce message avec une grande force. Elle nous rappelle encore et toujours que les grands groupes, les intérêts financiers, les multinationales, même en situation d'épidémie, n'en oublient pas leur porte-monnaie."
Vincent Bouget poursuit : "Nous devons mener un combat pour que tout le monde puisse accéder à la santé et être protéger face à l'épidémie." Une initiative citoyenne a été lancée pour demander à la Commission européenne en charge de la stratégie de vaccination "de faire des vaccins et des traitements anti-pandémiques un bien public mondial accessible à tous."