S’appuyant sur son tube La Superbe, tiré de son album éponyme découvert il y a quatorze ans, Benjamin Biolay a déroulé les titres de sa carrière et quelques-uns sortis de son nouvel album, ce samedi 24 février à Paloma.

Tout part d’une vision mi-réelle, mi-fantasmée du sud de la France, et plus particulièrement de la ville de Sète que Benjamin Biolay adule et habite une partie de l’année. Son pied-à-terre sur l’île singulière, c’est le Mont « Saint-Clair », titre que le crooner français a choisi de donner à son 10ᵉ opus. Un nouvel élan après son album « Grand Prix » certifié disque de platine et récompensé par deux Victoires de la Musique en 2020. Ce ne sont pas moins de 17 titres aux riffs élégants et grooves dansants que Biolay a enregistré, avant de repartir sur les routes. Ainsi, BB – comme aiment le nommer ses fans – marque définitivement sa longue carrière par une nouvelle ode à l’hédonisme rock-n-roll…

« Une chanson entrecoupée par Maryline, les radios de l'époque n’ont pas trop voulu passer ce morceau. Il ne faut pas le faire ! »

Benjamin Biolay

Accompagné de ses compères de route Pierre Jaconelli (guitare, basse), Johan Dalgaard (claviens) et Philippe Entressangle (batterie). Mitaine noire à la main gauche, levée, il chante les Cerfs-volants, une ballade pop orchestrale illuminée par un sample de Marilyn Monroe qui interprète La rivière sans retour, alors que sa photo illumine le décor de la scène nîmoise. « Une chanson entrecoupée par un sample de Marilyn, les radios de l'époque n’ont pas trop voulu passer ce morceau. Il ne faut pas le faire ! », s’amuse Biolay. Ballades au piano et douceur rock, l’artiste a énuméré sa carrière et son nouvel album « Saint Clair », titre sur lequel il conclut sa performance.