"Au passage à niveau, quand le feu rouge clignote, s'arrêter c'est faire que la vie continue", tels sont les mots de SNCF Réseaux. La Préfecture du Gard, la gendarmerie de Saint-Chaptes, la police municipale de Saint-Génies-de-Malgoires et SNCF Réseaux a convenu d'un rendez-vous commun à la gare de la commune de Nîmes Métropole pour une matinée de sensibilisation aux passages à niveau. "Les plus gros soucis sont liés aux trajets du quotidien. Respecter ces infrastructures est tout simplement une règle de base du code de la route", indique un gendarme.

On recense aujourd'hui moins de 15000 passages à niveau en France. Ils permettent à tous de traverser les voies ferrées en toute sécurité, mais chaque année une centaine de collisions sont recensées, entraînant la mort de 15 à 30 personnes (chiffres 2020). Pour rappel, à 90 km/h, il faut 800 mètres pour qu'un train s'arrête et il peut en cacher un autre, roulant à vive allule dans le sens contraire. 

Plusieurs règles de sécurité sont préconisées. Premièrement, ne pas s'engager si un train approche, traverser la voie ferrée uniquement si l'on est certain de sortir à temps de la zone dangereuse. Il est impératif de s'arrêter dès que le feu clignote et qu'il y a des barrières. Vous pouvez redémarrer une fois les barrières totalement remontées.

Bien sûr, la vigilance est le premier des facteurs à respecter pour éviter tout incident. Le fait de ne pas respecter l'arrêt au feu rouge clignotant ou s'engager quand les barrières sont en train de se réouvrir est passible d'une amende de 90 à 750 euros, d'un retrait de quatre points et d'une suspension éventuelle de permis de trois ans maximum. Pour information, la cellule sécurité routière de la Préfecture du Gard tiendra un stand à proximité de l'arrivée du Tour de France à Nîmes le 16 juillet, en partenariat entre les organisateurs et le dispositif gouvernemental "La route se partage".