Publié il y a 10 h - Mise à jour le 20.10.2024 - Thierry Allard - 3 min  - vu 130 fois

SAINT-VICTOR-LA-COSTE Les travaux du groupe scolaire inaugurés

Les travaux du groupe scolaire de Saint-Victor-la-Coste ont été inaugurés ce samedi

- Photo : Thierry Allard

Le groupe scolaire Raoul-Laurent, à Saint-Victor-la-Coste, a subi d’importants travaux l’été dernier : extension de la cantine, des dortoirs de la maternelle, reprise et mise en accessibilité des sanitaires et réalisation d’une fresque dans la cour de récréation. Autant de travaux inaugurés ce samedi matin.

« C’est une étape importante dans le développement de notre village », note la maire de Saint-Victor-la-Coste Véronique Herbé, au moment de couper le ruban. Développement qui s’est accéléré ces dernières années, puisque le village a gagné 300 habitants en dix ans, et a vu sa population presque doubler en quarante ans, pour dépasser aujourd’hui les 2 200 habitants. « Ici dans le Gard rhodanien, il y a une activité économique forte, du foncier à un prix encore raisonnable, donc il y a beaucoup de jeunes couples qui viennent s’installer », affirme la conseillère départementale du canton de Roquemaure Nathalie Nury.

Conséquence à l’école : « il y a un besoin croissant, note la maire. Nous avions besoin de place supplémentaire pour accueillir les enfants confortablement à la cantine. » La mairie a donc décidé de bâtir une extension de la cantine de 66 mètres carrés, dédiée aux classes de maternelle, « au calme, avec un sanitaire spécifique », précise Véronique Herbé. Le projet a été confié à l’architecte Thierry Gilly, du cabinet villeneuvois Arc & Types. Par ailleurs, comme ces travaux ont aussi pour vocation « de préparer l’avenir », dit la maire, ils ont été l’occasion de préparer le passage à terme au chauffage par la géothermie, qui fera partie des travaux futurs.

Mais les travaux ne se sont pas arrêtés là, puisque le dortoir de la petite et de la moyenne section de maternelle a aussi été agrandi, « avec une capacité de dix couchages supplémentaires, qui nous laisse un peu de marge, et la construction d’un espace de rangement pour les instituteurs », présente Véronique Herbé. En passant, les sanitaires, notamment ceux de la cour de l’école historique, qui a fêté récemment ses 80 printemps, ont été entièrement repris et mis en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Enfin, la cour de l’école a été embellie d’une grande fresque. « C’était le souhait du conseil municipal des jeunes, nous sommes entrés en contact avec l’association Rakan et le graffeur Grumo, les enfants ont peint la fresque avec l’artiste », explique la maire.

Dans la cour du groupe scolaire, les sanitaires ont été repris et une fresque a été réalisée • Photo : Thierry Allard

« La ruralité heureuse »

L’ensemble de ces travaux a été conduit « de front, cet été, du 20 juin au 20 août, ce qui a été sportif », précise Véronique Herbé. La mairie a pu compter sur le soutien de l’État, de la Région, du Département et de l’Agglomération, qui ont tous subventionné des travaux « qui montrent la grande dynamique de nos villages », souligne la conseillère départementale Carole Bergeri, chargée des contrats territoriaux, qui a mis 117 000 euros sur les quelque 500 000 qu’a coûté le projet. La Région a mis au pot « au titre de la mise en accessibilité des bâtiments », précise la conseillère régionale Claire Lapeyronie, qui salue le côté « symbolique » de l’investissement dans une école de la République. Précisons que l’Agglomération du Gard Rhodanien a aussi mis 22 000 euros dans le projet au titre de ses fonds de concours.

« L’école est un des lieux phares de la République », soulignera le sénateur Laurent Burgoa, qui louera des travaux « qui mettent à disposition une école adaptée aux besoins. » « Une très belle réalisation, un projet étendard », pour la députée Pascale Bordes, « des travaux qui ont un objectif : l’avenir », dira pour sa part le secrétaire général de la préfecture Yann Gerard, en saluant « l’anticipation des besoins futurs », par la mairie. Ces travaux sont le signe, pour l’État, qui a mis 159 000 euros dans le projet, « d’une ruralité heureuse », affirmera Yann Gerard, où il y a « plein de projets, des élus et des associations qui se battent pour faire vivre les territoires. »

Thierry Allard

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