Publié il y a 11 h - Mise à jour le 21.03.2025 - François Desmeures - 1 min  - vu 92 fois

SUMÈNE En fin de journée, la rue et la salle du Passit investies contre le racisme

Sumène acceuille un premier printemps contre le racisme

- François Desmeures

La journée internationale contre le racisme donne l'occasion d'un "Printemps contre le racisme" en ville. Une première manifestation, après la sortie des classes, qui se veut dédiée à la jeunesse, en réaction à quelques alertes au sein de l'école. Prévue dans le parc Lucie-Aubrac, pour drainer enfants et adolescents, la manifestation se repliera sur la salle du Passit en cas de pluie. Des artistes, une crieuse de rue, des jeux pour enfants, de la musique... De quoi remplir une belle soirée de partage. 

Sumène acceuille un premier printemps contre le racisme • François Desmeures

Printemps pluvieux, printemps heureux. C'est ce qu'il faut souhaiter à l'anti-racisme célébré, en cette fin de journée de vendredi, à Sumène. La manifestation, montée par un père qui souhaitait organiser une soirée contes, a drainé des associations locales comme Regard d'ailleurs, le Planning familial du Vigan, Ganges Solidarités, collectif solidarités Palestine, etc. Mais ni l'école, ni l'association des parents d'élèves. 

Un atelier percussions est prévu, ainsi q'une déambulation musicale avec le groupe musical Grail’òli, même si celle-ci a pris du plomb dans l'aile avec les intempéries annoncées. Les gâteaux du ramadan sont offerts par la boucherie L'Orient de Ganges. Même le prêtre du village a participé, en effectuant des photocopies pour la manifestation.

L'artiste Thierry Olivier réalisera une fresque avec les enfants volontaires. La crieuse lasalloise, Adidite, montrera son art. Les adolescents pourront gagner des places de cinéma. 

En revanche, la mairie n'a pas souhaité être officiellement associée, même si elle prête la salle. le maire, Ghislain Pailler, s'offusque d'ailleurs que le logo de la commune ait pu être mis sur l'affiche sans demande préalable. Étonnant pour une manifestation qui met en avant au mois deux des devises de la République, l'égalité et la fraternité. Si le maire sera présent à titrre personnel, il dit craindre une manifestation réunissant des "partis et associations d'extrême gauche". 

Une sérieuse ombre au tableau du message de la journée, alors même que l'anti-racisme n'a pas, en théorie, de bord politique...

François Desmeures

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