Publié il y a 6 h - Mise à jour le 21.03.2025 - Louise Gal - 2 min  - vu 181 fois

BEAUCAIRE La ville poursuit le déploiement de sa politique sécuritaire

Inauguration du chenil de la police municipale de Beaucaire.

- L.G

Beaucaire inaugurait le chenil de sa brigade cynophile en présence de Julien Sanchez et de Matthieu Valet, députés européens RN, qui ont également découvert l'introduction en phase de test de l'intelligence artificielle au sein du centre de supervision urbaine de la ville.

Beaucaire inaugurait le chenil de la brigade cynophile de sa police municipale vendredi 21 mars, en présence du député européen (RN) et ancien maire de la ville Julien Sanchez, ainsi que de l'ancien policier et eurodéputé RN, Matthieu Valet. Le chenil comporte quatre box séparés, composés chacun d'un espace intérieur et extérieur, d'un parc de détente et d'entraînement pour les chiens, ainsi que d'un espace de travail pour les agents. La brigade a été créée en 2017 et se compose aujourd'hui de deux maîtres chiens et d'un chien. Deux nouveaux agents et deux chiens devraient prochainement rejoindre l'équipe.  

Un coût de 210 000 euros

"Un chien peut produire du lien mais aussi la crainte nécessaire pour les personnes qui peuvent créer des problèmes. Ce sont des armes de dissuasion", se réjouit Nelson Chaudon, le maire de Beaucaire, tandis que l'ancien maire se félicite de la poursuite de la politique sécuritaire qu'il a engagé lors de son élection en 2014. "Il est important de manifester son soutien à la police parce que la loi doit s'appliquer sur tout le territoire et aujourd'hui les policiers municipaux ont un rôle important puisqu'ils sont souvent primo-intervenants. Il est important de maintenir la présence pour éviter d'avoir des problèmes dont on ne veut pas entendre parler ici."

D'après Nelson Chaudon, la construction du chenil a coûté 180 000 euros,  et environ 210 000 euros en comptant son équipement et ses coûts de fonctionnement. "Il y a beaucoup de pleureuses mais il y a aussi  beaucoup d'acteurs. Ici, on a des faiseurs et des acteurs", s'est quant à lui exprimé Matthieu Valet, estimant que les moyens alloués par la ville à la sécurité "font rêver." Ce dernier a d'ailleurs poursuivi sa visite au centre de supervision urbaine où la présence de l'intelligence artificielle est testée depuis environ un mois sur les 80 caméras de vidéosurveillance. 

L'intelligence artificielle au CSU de Beaucaire

"Nous prêtons ce dispositif aux villes gratuitement pendant deux à 3 mois, et nous formons les agents afin qu'ils voient ce que l'IA peut leur apporter", explique Jean-Christophe Robak, directeur commercial de Neuronalys, la startup qui développe des solutions logicielles basées sur l'intelligence artificielle. Si le système permet de travailler sur "l'intrusion, les passages aux feux rouges, les stops, les dépôts sauvages", ce qui est particulièrement testé à Beaucaire, c'est la recherche de plaques d'immatriculations. "La volonté de la municipalité, c'est d'être sûr de l'aide aux enquêteurs. Quand la police ou la gendarmerie recherche un véhicule, nous avons souvent des réquisitions. Cela permet de savoir à quelle heure le véhicule est entré, par où il est passé", détaille Julien Sanchez.

Visite du centre de supervision urbaine de Beaucaire. • L.G

L'entreprise l'assure, il ne s'agit que d'une "aide à la personne, car aucun humain ne peut regarder 80 caméras en même temps." Mais au final, c'est l'agent qui décide d'intervenir ou pas. "On a par exemple fait une surveillance autour de la fourrière car elle est visitée. Mais dans 99% des cas, il n'y a pas eu d'intervention, la décision de l'agent était que c'était normal", expose Jean-Christophe Robak. La municipalité compte 10 opérateurs, et le csu est actif sept jours sur sept, 24h/24.

Louise Gal

Beaucaire

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