Publié il y a 2 h - Mise à jour le 05.02.2025 - B.DLC - 2 min  - vu 1249 fois

ALÈS Des armes, des munitions et 20 000 euros enterrés dans des jardins

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Une enquête pour trafic d'armes et en cours. Un mis en examen demandait ce mercredi son contrôle judiciaire devant la cour d'appel de Nîmes...

Un retraité, âgé de 70 ans, réclamait ce mercredi matin son contrôle judiciaire devant la chambre de l'instruction de Nîmes. Un mis en examen pour trafic d'armes, dont certaines sont des armes de guerre. Un trafic qui a pour zone le bassin d'Alès.

Dans un fourgon garé dans sa propriété de Saint-Martin-de-Valgalgues, les enquêteurs ont découvert, en janvier 2025, de nombreuses armes et munitions. Le retraité indique ce mercredi à l'audience qu'il a rendu service à un vieux copain et qu'il a accepté que le fils de ce "copain" gare son fourgon. Il prétend qu'il ignorait tout de l'arsenal qui se trouvait à l'intérieur. Il y avait aussi des explosifs notamment 1 kilo de nitrate de potassium, des engins et éléments qui ont nécessité l'intervention des démineurs dans cette grande propriété de la périphérie alésienne. 

Le propriétaire du fourgon, justement, est un homme défavorablement connu des autorités, déjà sanctionné pour un trafic similaire et condamné récemment par la cour d'assises du Gard... C'est l'ex-compagne de ce trentenaire qui a dénoncé les faits indiquant que son ancien petit ami avait des armes et qu'il enterrait l'arsenal dans des bosquets et des propriétés privées notamment chez sa grand-mère. Des armes et munitions ont également été découvertes enterrées avec 20 000 euros cachés dans le jardin de sa mamie.

Ce mercredi, c'est le septuagénaire qui avait accepté de "garder" le fourgon rempli d'armes qui réclamait sa libération après son incarcération le 15 janvier dernier dans ce dossier piloté par la juge d'instruction d'Alès. Le retraité, inconnu jusqu'alors de la Justice, se dit totalement étranger à ce dossier pénal. "Mon portail ne fermait pas (...) et jamais je n'aurai fait prendre des risques à ma fille et ma femme si j'avais connaissance que le fourgon pouvait exploser devant chez moi", essaie-t-il de convaincre.

"Il y a des auditions et de la téléphonie qui mettent en cause ce monsieur", estime pour sa part l'avocat général Dominique Sié qui s'oppose à l'éventuel contrôle judiciaire du retraité. "Des investigations sont nécessaires dans ce dossier et il faut éviter le moindre contact entre les mis en cause", poursuit-il. La cour d'appel de Nîmes doit rendre sa décision ce vendredi 7 février...

B.DLC

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