ALÈS Violences conjugales et rébellion : une matinée au tribunal correctionnel

Trois affaires ont été évoquées ce mardi 5 décembre devant le tribunal correctionnel d’Alès.
Le premier dossier examiné par la juge Mathilde Pages est une affaire de violences conjugales. L’accusé, prénommé Marc, avait promis à son avocate maître Coralie Gay d’être présent. Seulement, son état de santé ne lui a pas permis : cet homme de 44 ans souffre d’un grave cancer avec des métastases au cerveau. Il a été hospitalisé la veille de l’audience. Mais Me Gay maîtrise le dossier, l’affaire est donc retenue. Les faits sont simples : Marc a menacé sa femme de mort une première fois en août 2023, avant de lui porter des coups début septembre à Alès. Pendant l’enquête, l’accusé a reconnu les faits, tout en les minimisant, rejetant une partie de la responsabilité sur son épouse alcoolique. Il demande d’ailleurs le divorce. La représentante du parquet, Nathalie Welte, requiert à son encontre 8 mois de prison avec un sursis probatoire pendant 2 ans, avec les interdictions d’entrer en contact avec son épouse et de paraître à son domicile. Le tribunal abaisse la peine à 6 mois de prison avec un sursis probatoire de 8 mois, mais maintient les interdictions.
Outrage et rébellion
La juge Simonneau-Fort reprend la main pour les deux affaires suivantes. Thierry, un homme de 56 ans, est également jugé pour des violences sur sa compagne, mais aussi pour outrage et rébellion à l’encontre de quatre gendarmes. Les violences sont niées par l’accusé et par la victime. Le quinquagénaire sera relaxé. Pour l’outrage et la rébellion en revanche, difficile de nier puisque la scène a été filmée à Anduze le 1er septembre dernier. Les militaires étaient venus secourir la victime, sur son lieu de travail. Elle se sentait en danger après avoir reçu plusieurs SMS insultant et menaçant de son compagnon. Malgré la relaxe plaidée par maître Julie Peladan, Thierry est condamné à 4 mois de prison avec un sursis probatoire d’une durée de 18 mois.
Elle criait trop fort : un coussin sur la bouche
Fin de matinée avec André, 45 ans. Le 12 septembre 2022, à Saint-Denis, il frappait son ex-compagne, en lui mettant notamment un coussin sur la bouche pour étouffer ses cris. Le quadragénaire reconnait les faits, mais charge la victime, absente. Elle le harcèlerait, chercherait à lui nuire, aurait fait de la prison. Mais la vice-procureure, Nathalie Welte, ne retrouve rien de ce qu’il avance : « J’ai l’impression qu’il est un peu mythomane », lance-t-elle avant de requérir 8 mois de prison avec sursis et un stage de prévention contre les violences conjugales. La juge suit en tout point.
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