Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen délivré par l'Italie. Les autorités judiciaires de Rome reproche à cet homme d'une trentaine d'années, qui a trouvé refuge en France, d'avoir essayé de tuer un policier dans les rues de la ville éternelle.

La cour d'appel de Nîmes doit dire si elle valide le mandat d'arrêt européen et si le mis en cause doit repartir sous bonne escorte de l'autre côté de la frontière. Il est reproché à cet homme arrêté dans le Gard après un simple contrôle routier, des accusations " de tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police, détention illégale d'armes et rébellion", des faits commis à Rome le 20 novembre 2016. Immédiatement après, le suspect a quitté son pays pour se réfugier avec sa famille près d'Avignon, où il indique être commerçant ambulant sur les marchés de la région.

Il est arrivé, mercredi, à l'audience de la chambre de l'instruction de Nîmes, entre deux surveillants pénitentiaires. Il refuse l'extradition, expliquant que les enquêteurs et la justice italienne font fausse route... "Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi. Ils me confondent avec mon frère jumeau", insiste-t-il.

"Ah bon, vous avez un frère jumeau maintenant. C'est nouveau vous ne l'avez jamais évoqué ", interroge le président de la chambre de l'instruction, Christophe Teissier.

Ce 20 novembre 2016, pourtant, personne n'aurait pu imaginer que la situation allait déraper. Un homme est contrôlé au volant de son véhicule dans les rues de Rome. Une simple vérification de permis de conduire. Mais le chauffard sort une arme et tire en direction d'un policier avant de fuir.

Une affaire de famille si l'on en croit le suspect qui nie les faits après avoir reconnu dans un premier temps sa participation. Il incrimine maintenant un hypothétique frère jumeau. La cour d'appel doit rendre sa décision dans quelques jours.