BAGNOLS L'agresseur sexuel d'une fillette, interdit de vivre dans son village
La justice a prononcé une sanction lourde de conséquences pour le prévenu d'une trentaine d'années, employé comme technicien SNCF, marié et père de famille. Cet habitant d'une petite commune près de Bagnols-sur-Cèze ne peut plus vivre dans sa villa. Le tribunal correctionnel de Nîmes a ordonné mardi après-midi une interdiction de séjour dans son village. Il était poursuivi pour des "attouchements sexuels", sur un fillette de 13 ans. Des faits qui sont survenus en 2013.
Au préalable de cette sanction, l'avocate de la partie civile et le vice-procureur Patrick Bottero avaient déclaré que la fillette qui a aujourd'hui 16 ans "passe tous les jours devant la maison de son agresseur. Vous pouvez imaginer le traumatisme de cet enfant". Une affaire d'abus sexuel qui a été correctionnalisée. En 2013, la jeune fille et l'adulte qui vivent dans le même quartier se sont rapprochés. Un peu trop pour le père de famille qui affirme "être tombé sous le charme" de l'enfant. Des discussions anodines, des jeux enfantins, puis des parties de Playstation. Mais rapidement, les jeux vont se transformer en dérives sexuelles. "Je rappelle que la loi interdit formellement toute relation sexuelle avec un enfant de moins de 15 ans, affirme le représentant du Parquet de Nîmes qui réclame 4 ans de prison dont deux fermes, une obligation de soins pour le prévenu et une interdiction de séjour de la commune où il vit comme sa victime. Pour sa défense, l'agresseur sexuel est mal à l'aide à l'audience publique du tribunal, il ne parvient pas à s'expliquer. Il a conscience qu'il joue une grande partie de sa vie professionnelle et personnelle sur le banc des prévenus.
Le tribunal a rapidement délibéré et a condamné le père de famille a 30 mois de prison. 12 mois fermes et 18 mois assortis d'un sursis et d'une mise à l'épreuve l'obligeant à se soigner... et à vivre loin de son village.
Boris De la Cruz