GARD Alcool, stupéfiants... Une vaste opération de contrôles routiers menée par les gendarmes
Une centaine de gendarmes était mobilsée sur les routes du Gard hier, lors d'une vaste opération de contrôles routiers.
Le constat est alarmant. 32 décès ont été constatés sur les routes du Gard depuis le 1er janvier. Parmi ces victimes, sept motards, "c'est le total du nombre de tués en deux-roues motorisés l'année dernière", souligne Jérôme Bonet. Le préfet du Gard participait hier, mercredi 17 juillet, à une opération de contrôles routiers menée par les gendarmes gardois entre 19h30 et 21h30, au rond-point situé à la jonction de l’avenue Pierre-Curie, de la route de Nîmes, de l’avenue des Costières et de l’avenue Pierre-Subleyras à Saint-Gilles. "Ici, 16 gendarmes sont mobilisés, mais à l'échelle du département, ils sont une centaine sur les routes. Nous visons principalement les conduites addictives, alcool et stupéfiants", précise le lieutenant-colonel Éric Painset, commandant en second du groupement de gendarmerie du Gard.
Parmi les gendarmes présents sur les terres saint-gilloises, une équipe cynophile et une équipe de l'Escadron départemental de sécurité routière du Gard emmenée par le capitaine Olivier Galon. Cette dernière a mené une action particulière, soumise à autorisation, avec deux motos sérigraphiées et une banalisée. Une technique efficace pour relever les infractions. En une heure, deux automobilistes ont été sanctionnés. L'un pour non-port de la ceinture de sécurité, l'autre pour usage de téléphone portable au volant. "Celui-là était en récidive pour stupéfiant, la voiture a été immobilisée", indique le capitaine Galon.
"Une période de fêtes, de vacances où les comportements se relâchent"
En plus des contrôles routiers réguliers, cette opération coordonnée à l'ensemble des compagnies de gendarmerie du Gard sera renouvelée dans le courant de l'été. "Une période de fêtes, de vacances où les comportements se relâchent. Il faut être présent, être dans la répression, il faut vraiment que le message passe car nous pouvons avoir des comportements sur la route complètement irresponsables."
Le préfet du Gard en veut pour preuve le nombre de suspensions de permis qu'il a dû signer depuis le début de l'année : presque 1 600. Les raisons ? "La consommation de stupéfiants en tête, près de la moitié, puis l'alcool et la vitesse", répond le représentant de l'État. Des actions de prévention sont également organisées par les gendarmes tout au long de l'année, notamment à l'occasion de diverses manifestations telles que le Tour de France dernièrement.
Finalement, lors de cette opération commune à tout le département hier, cinq conduites sous emprise d'un état alcoolique dont un en suspenion de permis, huit sous stupéfiants, dix détentions de stupéfiants et un refus de contrôle du taux d'alcoolémie qui ont été notifiés par les forces de l'ordre.