GARD La voisine contacte l'enfance en danger : le papa condamné
Un père de famille, inconnu de la Justice jusqu'à cette affaire, a écopé de 2 mois de prison avec sursis.
C'est la voisine qui a recueilli l'adolescent et l'a gardé à son domicile durant le week-end. Vers 23h, cette nuit de décembre 2022, un jeune garçon frappe à la porte de sa voisine, dans un village près de Nîmes. En ouvrant, cette dame reconnaît le lycéen qui vit à côté de chez elle. IL prétend être victime de violence et avoir reçu ce soir-là des coups de bâton. Une femme qui va contacter la structure de protection, l'enfance en danger, et les gendarmes. Durant le week-end elle va s'occuper de la victime avant que les services sociaux n'entrent en scène.
Le père de famille, convoqué au tribunal correctionnel la semaine dernière, nie fermement les violences et met les difficultés sur le dos des absences régulières de son fils à l'école et de ses retours tardifs à la maison. L'enfant n'aurait pas supporté les récriminations, selon le père de famille.
Le tribunal a donné raison à l'enfant, puisque le papa est condamné à 2 mois de prison avec sursis et 600 euros de dommages et intérêts à verser à son fils. Un père de famille qui est donc reconnu coupable de "violences avec usage ou mence d'un arme".