Publié il y a 10 h - Mise à jour le 09.01.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 937 fois

JUSTICE Avant de partir à la plage avec ses enfants il poignarde son voisin

Il est condamné pour avoir frappé sans aucune raison son voisin...  

Depuis quelques semaines le comportement de cet homme interrogeait. Ses proches et ses voisins dans le secteur de la route d'Arles s'inquiétaient. Une quinzaine de jours avant les faits jugés ce mardi au tribunal correctionnel de Nîmes, il a insulté sans aucune raison un homme vivant à proximité et il l'aurait même suivi. Un comportement qui va atteindre son paroxisme le 29 juin 2023. Ce jour-là vers 16h45 il fait chaud, très chaud. Et le prévenu sort de chez lui avec ses deux jeunes enfants pour se rendre à la plage. Il croise son voisin et une nouvelle fois il voit rouge. Le père de famille remonte chez lui, va chercher un couteau, redescend et poignarde son voisin qui est dans sa voiture en train d'effectuer une manoeuvre. L'agresseur indique dans un premier temps qu'il a frappé son vis-à-vis car il considère qu'il s'agit "d'un harceleur, un pédophile". Un délire qui permet au colosse dans le box du tribunal correctionnel de bénéficier d'une altération de son discernement selon un psychiatre. Le blessé touché au niveau du bras est lui sérieusement atteint et a une ITT fixée à 10 jours.

" Je n'étais pas moi-même, je ne voulais pas lui faire de mal", souligne dans le box le père de famille qui est détenu depuis les faits de juin 2023.  

Le procureur demande pour "ces faits graves" une peine de 4 ans de prison et l'interdiction définitive du territoire national.

Le prévenu défendu par Maître Elodie Ginot est condamné à une peine bien plus légère. " C'est un travailleur, il est sérieux, faible, et il n'avait jamais fait parler de lui avant ce problème", plaide Maître Ginot. Son client écope finalement de 3 ans dont une année avec un sursis probatoire. Il a une obligation de soins et une interdiction de paraître dans la Gard. Il est maintenu en détention mais devrait sortir très rapidement en sachant qu'il a déjà effectué 18 mois de détention provisoire.

Boris De la Cruz

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