Publié il y a 2 h - Mise à jour le 18.12.2024 - Lïana Delgado - 2 min  - vu 403 fois

JUSTICE Un ambulancier demande à des petites filles des photos de leurs parties intimes

Photo d'illustration. 

Déjà condamné pour agression sexuelle sur mineure en 2014, l’homme de 38 ans comparait ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Le 9 novembre et le 14 décembre 2024, un ambulancier âgé de 38 ans a eu un comportement très compromettant avec cinq petites filles. Elles sont âgées de huit à dix ans. Les faits se sont déroulés à Bouillargues, lors d’un match de Handball du BHNM à l’Agora Gymnase. Il aurait demandé à ces enfants de les embrasser et de recevoir des photos de leurs « sexe sans poils » en échange de 40€. Aussi, il aurait tenté de les amener dans un endroit discret. Les parents des jeunes victimes ont porté plainte. Lors de sa garde à vue, le prévenu a fait état de trous noirs et d’absence de souvenirs. 

Ce mercredi 18 décembre, le tribunal correctionnel de Nîmes a jugé cet homme de 38 ans uniquement sur les mesures de détention, mais pas sur le fond, car une demande de renvoi a été demandée. Déjà condamné pour agression sexuelle sur mineure en 2014, l’ambulancier reconnait être attiré par les jeunes filles. « Je tiens à m’excuser d’avoir blessé les enfants et les parents. À ce moment-là, j’étais sous alcool », soutient-il. Depuis trois ans, il est suivi en addictologie au CHU. 

Maître Bourgeon plaide pour la partie civile : « Depuis les faits, le village est touché par beaucoup d’angoisse et de stress. Les victimes ont peur qu’il revienne. Tout s’est passé dans un gymnase avec des enfants. Il est probablement pris en charge psychologiquement, mais pas sur sa problématique sexuelle ». Maître Alexandre Barakat défend la plus jeune des victimes : « Elle a huit ans, elle est traumatisée. Elle a peur de sortir de chez elle. Ce qui peut la rassurer aujourd’hui, c’est qu’il reste derrière les barreaux ». 

Le procureur de la République demande le maintien en détention du prévenu en attendant l'audience sur le fond. Maître Glories plaide pour le trentenaire mis en cause : « Mon client ne minimise pas et ne nie pas les faits. Il n’est jamais passé à l’acte et il ne le fera jamais ». 

Le tribunal correctionnel de Nîmes ordonne le maintien en détention en attendant son jugement le 20 janvier prochain... 

Lïana Delgado

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