NÎMES L'ex-roi des poubelles Richard Pérez aux assises pour tentative d'assassinat
C'est un dossier vieux de plus de dix ans qui viendra à la barre de la cour d'assises du Gard en juin prochain.
Il est fixé sur son sort depuis quelques jours et cinq accusés au total ont rendez-vous du 10 au 14 juin prochains devant la cour d'assises du Gard. Un procès criminel souvent évoqué, mais tout aussi souvent reporté.
Richard Pérez, surnommé le roi des poubelles à Nîmes, sera donc jugé avec quatre "comparses" pour une tentative d'exécution de celui qui était considéré à l'époque comme le "parrain" de Nîmes. Des faits qui remontent au 22 février 2013 en soirée, dans le quartier de Vacquerolles, sur les hauteurs de la capitale gardoise. Ce soir-là, dans un immeuble qui jouxte le golf du quartier, un homme est attendu par des individus vêtus de noir, armés et les visages dissimulés par des cagoules. Lorsqu'une patrouille de la police nationale arrive sur place dans la nuit noire, des coups de feu sont tirés, sans faire de blessé. Le conducteur de cette étrange expédition punitive donne son nom et affirme qu'il n'est que le chauffeur. Un autre homme parviendra à fuir à travers le golf. Rapidement, la cible probable est retrouvée, un résident de l'immeuble qui était attendu de pied ferme et qui était considéré à l'époque par les enquêteurs comme "un membre influent du bandistisme nîmois", ou "le parrain de Nîmes".
En travaillant autour de l'homme arrêté au golf, les enquêteurs sont parvenus à "remonter" plusieurs hommes. Un nom va résonner à Nîmes : celui de Richard Pérez qui est soupçonné d'après l'enquête d'être le commanditaire de cette tentative d'assassinat. Il comparaîtra en 2024 devant les jurés gardois pour "tentative d'assassinat en récidive", et "participation à une association de malfaiteurs en récidive".
L'homme a longtemps tenu le marché du ramassage des déchets avant de connaître des déboires judiaires et de lourdes condamnations pénales. Quatre autres hommes seront avec lui dans le box des accusés. À noter que depuis les faits vieux de plus de dix ans, tous les protagonistes de ce dossier criminel sont libres et sous contrôle judiciaire.