NÎMES Un militant pour "Moussa" condamné pour dégradation et outrage
Un militant qui avait été interpellé le 29 avril dernier, après un rassemblement aux grilles de la préfecture a été condamné jeudi soir par le tribunal correctionnel de Nîmes.
Il a été reconnu coupable d'une "légère dégradation et d'un outrage" au préfet du Gard en ayant inscrit sur un mur du bâtiment officiel " Préfet de M....". Il écope d'une peine de 150 euros d'amende. Par contre, il est relaxé, comme l'avait demandé son avocat Maître Marc Roux de l'infraction de "refus de se soumettre à un prélèvement ADN".
"Peu importe la condamnation, je suis heureux du combat pour Moussa. Je suis heureux qu'il soit encore ici. Il est important de se battre pour sa cause. Si Moussa rentre chez lui, sa vie sera en danger", a revendiqué à la barre le militant Gardois.