NÎMES Une femme invente des violences conjugales, elle est écrouée pour des dénonciations calomnieuses
Une jeune femme, âgée de 23 ans, a été condamnée jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes à un an de prison et mandat de dépôt.
Elle avait inventé des violences conjugales avec des conséquences importantes pour son compagnon. Une jeune femme qui avait été retrouvée dans la rue à Beaucaire en mai 2020, son bébé dans les bras, apparement blessée et dévêtue, et qui a immédiatement accablé son compagnon en voyant arriver la police.
Un homme qui avait été arrêté à l'époque, placé en garde à vue, déféré au tribunal et jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Une audience qui avait révélé les mensonges de la prétendue victime et permis à cet homme de bénéficier d'une relaxe lors d'une audience présidée par Jean-Pierre Bandiera.
Pour la jeune mère de famille la suite de l'affaire judiciaire a été houleuse puisqu'elle a été l'objet d'une procédure devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Poursuivie, jeudi 5 janvier 2023, pour "dénonciation calomnieuse". Hier, elle a été reconnue coupable de mensonges à l'encontre de son compagnon. Des violences conjugales fictives qui conduisent cette femme, âgée de 23 ans et mère de famille, en prison. Elle a écopé d'un an de prison ferme, alors que le parquet avait réclamé daux ans avec sursis, et surtout elle a été emmenée à l'issue de son procès en maison d'arrêt car elle écope d'un mandat de dépôt à l'audience. En situation irrégulière, elle a de plus une obligation administrative de quitter le territoire.