Publié il y a 1 an - Mise à jour le 06.01.2023 - Boris De la Cruz - 1 min  - vu 3009 fois

NÎMES Une femme invente des violences conjugales, elle est écrouée pour des dénonciations calomnieuses

Une jeune mère de famille écrouée pour des violences conjugales fictives

Une jeune femme, âgée de 23 ans, a été condamnée jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes à un an de prison et mandat de dépôt. 

Elle avait inventé des violences conjugales avec des conséquences importantes pour son compagnon. Une jeune femme qui avait été retrouvée dans la rue à Beaucaire en mai 2020, son bébé dans les bras, apparement blessée et dévêtue, et qui a immédiatement accablé son compagnon en voyant arriver la police. 

Un homme qui avait été arrêté à l'époque, placé en garde à vue, déféré au tribunal et jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Une audience qui avait révélé les mensonges de la prétendue victime et permis à cet homme de bénéficier d'une relaxe lors d'une audience présidée par Jean-Pierre Bandiera.

Pour la jeune mère de famille la suite de l'affaire judiciaire a été houleuse puisqu'elle a été l'objet d'une procédure devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Poursuivie, jeudi 5 janvier 2023, pour "dénonciation calomnieuse". Hier, elle a été reconnue coupable de mensonges à l'encontre de son compagnon. Des violences conjugales fictives qui conduisent cette femme, âgée de 23 ans et mère de famille, en prison. Elle a écopé d'un an de prison ferme, alors que le parquet avait réclamé daux ans avec sursis, et surtout elle a été emmenée à l'issue de son procès en maison d'arrêt car elle écope d'un mandat de dépôt à l'audience. En situation irrégulière, elle a de plus une obligation administrative de quitter le territoire. 

Boris De la Cruz

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