Après l'incendie à proximité du nouveau poste de police à Pissevin cette nuit, les réactions sont nombreuses. Du côté des acteurs politiques aussi, la volonté est intacte de trouver les ressorts pour reconquérir ces quartiers en proie aux trafics de drogue et à la violence.

Franck Proust, président de Nîmes métropole précautionneux en attentant les conclusions de l'enquête, s'exprime : "Si l'enquête de police devait conclure l'intervention de la main de l'homme dans la destruction des locaux commerciaux aux abords immédiats du poste de police de Pissevin, la priorité est que, dans ce quartier comme ailleurs, les différentes composantes de la puissance publique, État et collectivités continuent à agir groupées, coordonnées et sans pitié contre ceux qui tentent de bâtir une société parallèle régie par la violence et les trafics. Nous devons parler d'une seule voix et agir d'une même volonté, chacun à son niveau, pour libérer la population de l'oppression du crime et de la délinquance qui affectent l'ordre public dans ces quartiers."

Un peu plus tôt dans la matinée, c'est Richard Tiberino, président des Républicains dans le Gard et conseiller départemental du Canton Nîmes 4, qui avait réagi sur les réseaux sociaux : "Une fois de plus, les voyous ont frappé sur Pissevin !! En tant que conseiller départemental du canton, je condamne ces faits qui touchent directement des milliers d’habitants et assure, de mon soutien, les commerçants, le nouveau poste de police et la maison des projets impactés !"