Près de 400 convives - parmi lesquels des élus du Département, du Pays d'Arles etc - se sont rassemblés autour du maire d'Arles et président de la communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette, Patrick de Carolis. Au menu de cette journée prévue au mois de juin mais reportée après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, un temps convivial autour d'une paëlla concoctée par les bénévoles de l'association politique « Les Amis de Patrick de Carolis ». Mais aussi des discours, les élections municipales de 2026 surlignées dans la marge. "Certains disent qu'on est déjà au démarrage de la campagne, et je pense que ce n'est pas que le dire. Et on va avoir besoin de personnes comme vous qui nous soutiennent, au-delà des clivages partisans, au-delà des idéologies politiques", a démarré Jean-Michel Jalabert, premier adjoint au maire d'Arles et président de l'association.

Et le même de passer le relais à Patrick de Carolis, lequel a dévoilé un nouveau look, il porte désormais une barbe blanche. Le premier édile arlésien a d'abord rendu hommage à ses adjoints et conseillers municipaux. "En politique, il n'y a pas de personnage providentiel, il n'y a que des projets, il n'y a que des équipes et je voudrais qu'on salue cette équipe qui m'entoure depuis quatre ans." Une mise en bouche avant l'entrée, un bilan en cette période de rentrée, de ces quatre dernières années. "Nous n'avons pas augmenté d'un iota les impôts locaux et nous ne les augmenterons pas d'ici la fin de notre mandat [...] Nous avions il y a quatre ans une dette de 108M d'€. Nous avons diminué cette dette pour la voir à la fin de l'année attérir à 90M d'€." La prévision annoncée pour la fin du mandat est de 85M d'€. Le maire est égalemet revenu sur l'aide aux associations (plus de 450), 256 sont hébergées dans des bâtiments communaux. "Nous consacrons plus de 2,4M d'€ de subventions et 6M€ en tout qui sont consacrés au tissu associatif", a-t-il précisé.

L'autre promesse faite en 2020, "c'était de réparer, rénover la ville et nous avons commencé à le faire". Patrick de Carolis a cité en exemple le parc du grand Gallègue à Trinquetaille, l'entrée des portes d'Arles, la place Lamartine, la place Wilson... "Et demain nous aurons à inaugurer aussi l'avenue Victor-Hugo. Tout ceci s'est fait grâce au contrat Coeur de ville, aux économies, à l'investissement de la Ville, mais aussi grâce au Département qui est un allié considérable."

Quant aux projets à venir, le plat de résistance ? Le maire énumère rapidement pour éviter l'ingestion, les papeteries Étienne, le projet de rénovation du quartier de Barriol (120M d'€ investis sur les huit prochaines années avec l'aide de l'État, de la Région, le Département et les bailleurs sociaux), de l'ancien collège Mistral, celui des marais Beauchamp. Mais aussi du futur quartier des Minimes dont le but in fine de "faire d'Arles une ville de l'image", le plan vélo etc. Sans oublier les hameaux (bien que soufflé par un des élus). "Nous nous sommes fixés une règle, c'est-à-dire qu'1€ investi en centre-ville, c'est 10€ investis à Moulès, à Salin-de-Giraud, à Saliers, à Raphèle... À Mas Thibert, que l'on dit oublié, nous sommes en train de faire de gros travaux dans les écoles, nous agrandissons le cimetière de Mas Thibert, nous sommes en train de refaire sa rue principale. Il n'y a aucun hameau qui pour nous, est oublié."

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Enfin, le dessert. Patrick de Carolis a conclu comme son premier adjoint avait commencé. "On est là pour réunir, ce qu'on ne veut pas, c'est le retour en arrière. On a entrepris une démarche, on veut la continuer, on ne pourra la continuer qu'avec vous, on a besoin de vous, d'être accompagnés, de votre soutien, de votre générosité."