Publié il y a 18 h - Mise à jour le 21.02.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 146 fois

NÎMES L’éloquence, base d’un métier, d’un style de vie

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)

Bientôt la finale pour le concours d’éloquence de l’association de Droit de l’Université de Nîmes.

Après un tour de présélection au cœur de l’auditorium du musée de la Romanité, c’est dans les salons de la préfecture qu’avait lieu la suite du neuvième concours d’éloquence organisé par l’université de Nîmes et son AssoDroit.

Ils étaient 16 au début, il n’en restera qu’un, le 7 mars, après la finale qui se tiendra à la cour d’assises de Nîmes. Cette neuvième édition du concours ne montre qu’une chose, les étudiants s’emparent de cela, prennent le risque d’avancer, de se dévoiler, de jouer, de se découvrir des peurs ou des passions, de se lancer dans une bataille où le panache et la prestance seront appréciés.

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, lance la demi-finale du neuvième concours d'éloquence de l'Université de Nîmes et de son Association Droit (Photo Anthony Maurin)

L’art de parler, l'art de bien parler. L'aptitude à s'exprimer avec aisance. La capacité d'émouvoir, de persuader, voilà l’éloquence. Chaque mot existe pour trouver une place dans une phrase mais l’éloquence fera vivre la pensée même de la phrase énoncée.

L’éloquence a toujours fait partie des études antiques, sous le regard d’Hermès d’ailleurs ! Mais pour l’heure, c’est au très vieux Gorgias de Léontinoi que les élèves devaient penser avant de monologuer devant le jury et le public.

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
Les jeunes se préparent et se concentrent dans les couloirs (Photo Anthony Maurin)

Au début du concours ? Une soixantaine de candidats. En préfecture pour la demi-finale, un écrémage avait déjà eu lieu, par conséquent, ils n’étaient plus que seize. Mais c’est encore trop pour accéder au Graal, à la finale, in situ, au sein de la cour d’assises de Nîmes. Ils ne pourront être que cinq jeunes, la crème de la crème, pour ce moment décisif.

Concours d'éloquence l’AssoDroit et l’Université de Nîmes(Photo Anthony Maurin)
Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)

Comment faire ? Les candidats ont une dizaine de minutes pour développer des idées, un discours, autour d’une thématique qu’ils connaissent et ont pu préparer depuis quelques jours. Jury et public sont présents donc le stress agrémente la tension tout comme le fait de se retrouver dans un endroit un peu improbable pour cet exercice.

Le vainqueur sera accepté et aura son ticket pour le 29 mars prochain, au musée de la Romanité, et le concours de plaidoirie qui s’y déroulera !

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
L'entrée (Photo Anthony Maurin)

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
Tous les moyens sont bons pour réviser et se mettre en situation à quelques minutes du début (Photo Anthony Maurin)

Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
La salle choisie pour le concours avec le jury au premier plan (Photo Anthony Maurin)

Anthony Maurin

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