NÎMES L’éloquence, base d’un métier, d’un style de vie
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Le concours d'éloquence de l’AssoDroit et l’Université de Nîmes ici en Préfecture (Photo Anthony Maurin)
Bientôt la finale pour le concours d’éloquence de l’association de Droit de l’Université de Nîmes.
Après un tour de présélection au cœur de l’auditorium du musée de la Romanité, c’est dans les salons de la préfecture qu’avait lieu la suite du neuvième concours d’éloquence organisé par l’université de Nîmes et son AssoDroit.
Ils étaient 16 au début, il n’en restera qu’un, le 7 mars, après la finale qui se tiendra à la cour d’assises de Nîmes. Cette neuvième édition du concours ne montre qu’une chose, les étudiants s’emparent de cela, prennent le risque d’avancer, de se dévoiler, de jouer, de se découvrir des peurs ou des passions, de se lancer dans une bataille où le panache et la prestance seront appréciés.
L’art de parler, l'art de bien parler. L'aptitude à s'exprimer avec aisance. La capacité d'émouvoir, de persuader, voilà l’éloquence. Chaque mot existe pour trouver une place dans une phrase mais l’éloquence fera vivre la pensée même de la phrase énoncée.
L’éloquence a toujours fait partie des études antiques, sous le regard d’Hermès d’ailleurs ! Mais pour l’heure, c’est au très vieux Gorgias de Léontinoi que les élèves devaient penser avant de monologuer devant le jury et le public.
Au début du concours ? Une soixantaine de candidats. En préfecture pour la demi-finale, un écrémage avait déjà eu lieu, par conséquent, ils n’étaient plus que seize. Mais c’est encore trop pour accéder au Graal, à la finale, in situ, au sein de la cour d’assises de Nîmes. Ils ne pourront être que cinq jeunes, la crème de la crème, pour ce moment décisif.
Comment faire ? Les candidats ont une dizaine de minutes pour développer des idées, un discours, autour d’une thématique qu’ils connaissent et ont pu préparer depuis quelques jours. Jury et public sont présents donc le stress agrémente la tension tout comme le fait de se retrouver dans un endroit un peu improbable pour cet exercice.
Le vainqueur sera accepté et aura son ticket pour le 29 mars prochain, au musée de la Romanité, et le concours de plaidoirie qui s’y déroulera !