ALÈS Quarante ans de travaux d'intérêt général résumés en panneaux
Le hall du tribunal correctionnel accueille une exposition d'explication sur les 40 ans de travaux d'intérêt général (TIG).
Même s'ils ne représentent que 2,1% des condamnations prononcées en 2019 dans le Gard, les travaux d'intérêt général (TIG) sont connus au-delà de leur représentativité et les récurrents débats sur la détention ne cessent de leur donner une nouvelle vigueur. Le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) comptait 212 TIG et travaux non rémunérés (TNR) au 1er avril dernier, soit 9% du total des mesures prononcées. 20 610 heures ont ainsi été prononcées en 2022.
Si les TIG montrent leur efficacité pour éviter une récidive, depuis leur instauration sous mandat de Robert Badinter, alors ministre de la Justice, les moins de 26 ans sont logiquement les premiers concernés par la mesure dans le Gard, représentant 37,1% du total des heures prononcées. Suivis des 26-36 ans, avec 30,2%.
L'exposition - qui donne aussi la parole aux "Tigistes" et à leurs employeurs de quelques heures - est visible jusqu'au 20 octobre, en accès libre, dans le hall du tribunal.