ÉDITORIAL Plantier/Proust : c’est juste une question de survie…
La question n’est pas de savoir si ces deux protagonistes s’uniront, mais quand ils le feront...
Sacré redémarrage ! La saison 3 du Club Objectif Gard a débuté, lundi soir, sur les chapeaux de roues. Notre invité : Julien Plantier, premier adjoint à la ville de Nîmes et candidat putatif aux Municipales 2026. Après la relaxe de Franck Proust dans l’affaire de la Senim, voilà les ambitions du jeune homme contrariées. Le président de Nîmes métropole a désormais les mains libres pour prendre le pouvoir à la ville et à l’Agglo. Sur notre plateau, Julien Plantier dégaine punchlines et éléments de langage, soigneusement préparés. En « transparence et sincérité », il explique avoir proposé au locataire du Colisée un partage du pouvoir, laissant l’Agglo à Franck Proust et lui, la mairie. En bon commercial, il se vend. Habilement, d’ailleurs. On peut aisément supputer que le maire, Jean-Paul Fournier, - qui pour l’instant les laisse se mettre d’accord - a savouré l’entretien. À écouter Julien Plantier, sa qualité serait sa jeunesse. Ses 38 printemps lui permettent de « s’inscrire dans une vision du territoire sur les 20 prochaines années ». Franck Proust, lui ? « Il est père, grand-père… En 1989 quand il a été élu pour la première fois, j’avais trois ans, je rentrais en maternelle ». Et vlan ! Prend toi ça le boomer ! Avec Julien Plantier, papi Proust ira faire sa résistance en maison de retraite. Alors aujourd’hui, la Droite brandit comme un épouvantail le « traumatisme » de la division Bousquet/Lapierre qui a conduit à la victoire de la Gauche en 1995. L’histoire ne bégayera pas avec le couple Plantier/Proust. Après tant d’années passées en politique, leurs mandats deviennent un moyen de subsistance. Qu’elle soit financière, mais aussi sociale et professionnelle. Ce n’était pas le cas de Camille Lapierre, chirurgien reconnu. Du coup, la question n’est pas de savoir si ces deux protagonistes s’uniront, mais quand ils le feront. La vraie division serait celle de Renaissance, leur partenaire de Gouvernement, incarnée à Nîmes par Valérie Rouverand. Face à une Gauche unie et une extrême-Droite plus puissante que jamais, pas une voix de la Droite et du Centre ne doit manquer si l’équipe sortante veut gagner. C'est juste une question de survie.