MUNICIPALES À Nîmes, Daniel Richard met à la porte Jean-Paul Boré
En vue des élections, l’alliance entre le leader de TPNA et Daniel Richard est rompue. Le candidat soutenu par les écologistes ne donnerait plus signe de vie à Jean-Paul Boré...
Ça faisait un mois. Un petit mois que les deux hommes convolaient ensemble pour les élections municipales de mars. Sans avoir précisé officiellement la place à laquelle figurerait Jean-Paul Boré sur la liste de l’écologiste, les deux hommes étaient prêts, en décembre, à « renverser le ''Vieux monde'' », incarné, selon eux, par les élus sortants Fournier-Lachaud.
Le virage à Gauche crée la zizanie
Hélas, on apprend ce jeudi par voie de communiqué que l’alliance est rompue. Jean-Paul Boré nous annonce que Daniel Richard l’a exclu. La raison ? « Nous serions un obstacle à sa stratégie, selon les propos de son entourage qui vient de nous en informer, soutient le répudié. Les formations qui sont venues rejoindre Daniel Richard après notre accord du 23 décembre, ont décidé de nous exclure. » Une trahison politique...
L’ex-candidat de 2014 pointe surtout la responsabilité du Parti socialiste et de la France insoumise, « qui réclament également des places en tête de liste ». Depuis leur arrivée, Jean-Paul Boré dit avoir observé « un changement de stratégie. Un désaccord fondamental s’est créé. Alors que nous avions conclu un accord sur la base de la construction d’un projet pour la ville et son agglomération, dégagé des clivages classiques et axé sur la transition écologique, économique, sociale et démocratique, sa stratégie s’est rapidement transformée en privilégiant les alliances à Gauche. »
Jean-Paul Boré amer...
Initialement prévu en troisième place de la liste, selon nos informations, Jean-Paul Boré s’est vu rétrogradé un peu plus bas. « Cette composition de liste ne prenait pas en compte la place de TPNA (Tous pour notre avenir) dans la vie politique locale. Malgré cela, nous avions considérablement réduit nos demandes et accepté ses propositions par esprit de responsabilité », soutient Jean-Paul Boré.
Malgré ça Daniel Richard n’aurait plus répondu à Jean-Paul Boré, laissant son allié dans le flou. Le signe de la « rupture » pour l’intéressé, amer : « Avoir utilisé TPNA pour créer la vague des ralliements et ensuite agir ainsi, n’est pour le moins pas correct et doit alerter les électeurs sur les manquements à la parole donnée pour quelqu’un qui brigue le poste de premier magistrat. »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com