NÎMES Réunis à Pissevin, les communistes ne lâchent rien
Sécurité, Internet, discrimination à l'embauche, transports… Un rassemblement était organisé ce jeudi à Pissevin, à l’initiative du Parti communiste.
« Je vais d’abord parler des choses positives qui se passent dans le quartier de Pissevin et Valdegour », a démarré Denis Lanoy, secrétaire de la section PCF de Nîmes. Avec ses 18 000 habitants, « c’est un quartier avec des gens qui travaillent tous les jours. Certes, ce sont souvent des emplois précaires et peu rémunérés, mais ce sont des emplois dont la ville a besoin ».
À Pissevin et Valdegour, la population est jeune : « C’est donc un atout. Mais malheureusement, ces derniers sont souvent victimes de discrimination en raison de leur lieu de résidence. » Puisqu’il faut parler du positif, ces quartiers Nîmois concentrent toutefois plusieurs difficultés et, « leurs conditions de vie ne sont pas à la hauteur de leur contribution ».
D’abord l’insécurité avec le trafic de drogue qui fait régulièrement la une de l’actualité. Concernant le cabinet médical, « leurs conditions d’exercice sont un peu… minables. Ce n’est pas ce que l’on attend pour un cabinet médical ». Côté transport, « il n’y a pas de bus pour les gens qui travaillent très tôt ou finissent très tard ». En somme : « Les services publics ne sont pas à la hauteur. »
Dans la foule, un jeune garçon explique : « Nous n’avons pas Internet à la maison. Mes parents font un partage de connexion et ça coûte 20 €. » « Voilà !, répond Denis Lanoy, ce n’est pas normal qu'Orange ne fasse pas les travaux de réparation. » Les quartiers populaires seront-ils l’une des préoccupations des candidats ? À 14 mois du scrutin, les débats sont plus que jamais ouverts, même si les promesses ont plutôt tendance à engager ceux qui y croient que ceux qui promettent.