BASTIDE MÉDICAL Louis Callabe : « Améliorer la traçabilité des dispositifs médicaux en vente et en location »
Publireportage. Ingénieur de formation dans le génie industriel, Louis Callabe a travaillé pendant deux ans dans l’aéronautique aux États-Unis avant d’intégrer Bastide Médical en novembre 2020 en tant que chef de projet de la chaîne logistique (supply chain) basée à Gallargues-le-Montueux.
Le recrutement de Louis Callabe correspond à une volonté du prestataire de santé de refondre l’organisation logistique du groupe, de l’approvisionnement jusqu’à l’expédition aux clients. Cela passe par la mise en place de nouveaux outils informatiques pour une meilleure productivité, rentabilité et au bout de la chaîne, une meilleure qualité pour le patient. « On développe un QR code à scanner pour améliorer la traçabilité des dispositifs médicaux en vente et en location », explique Louis Callabe. Car au vu du volume ce n’est pas facile d’avoir un œil sur tous les équipements disponibles.
Actuellement, informatiquement, la société recense plus de 200 000 dispositifs médicaux en circulation dans toute la France sans compter les filiales. « On veut rapprocher au plus le stock informatique du stock réel », insiste notre interlocuteur. Un travail de longue haleine pour uniformiser ce nouveau mode opératoire entre les différentes divisions même si parfois il y a quelques spécificités. « On met aussi en place des applications qui nous accompagnent pour un suivi en temps réel permettant aux techniciens d’optimiser les tournées », poursuit le chef de projet.
« On achète beaucoup de dispositifs de grandes valeurs »
Louis Callabe
Tout ceci dans l’intérêt du patient. La cellule dont Louis fait partie travaille aussi sur un outil pour réduire les intermédiaires. Quand le patient exprime une demande via une collectivité, elle se retrouve directement dans le téléphone du technicien. « C’est pour mieux répondre aux urgences », résume l'ingénieur. En augmentant la traçabilité de ses équipements, Bastide Médical anticipe aussi la mise en place d’une réglementation qui d’ici 2025 imposera que tous les systèmes médicaux soient dotés d’un code unique.
« On achète beaucoup de dispositifs de grandes valeurs, cela devient important de bien les suivre », précise Louis en réponse à l’augmentation du vieillissement de la population et donc à terme de la prise en charge à domicile. Le prestataire est aussi soumis à un cahier des charges pointilleux en termes de désinfection du matériel entre chaque location. Pour être plus efficace sur ce point, une petite révolution numérique est en cours. L’objectif zéro papier d’ici fin 2023 est lancé avec une maintenance désormais assistée par ordinateur. Un véritable enjeu alors que chaque année le groupe investit plusieurs dizaines de millions d’euros pour le renouvellement de son parc locatif.
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