Publié il y a 21 h - Mise à jour le 27.01.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 3801 fois

ÉDITORIAL Nîmes Olympique : le pire est encore à venir ?

La tête des mauvais soirs pour l'entraîneur du Nîmes Olympique Adil Hermach après la rencontre de vendredi soir face à Châteauroux.

- Photo MaxPPP

Est-ce que le club pourrait se séparer du coach Adil Hermach tel Frédéric Bompard en avril 2024 après une série de mauvais résultats ?

Vendredi soir, pour la 18ᵉ journée de National, les Crocos en déplacement à Châteauroux se sont de nouveau inclinés. Désormais, ils sont dans la zone de relégation. Le rouge du maillot qui ne brille pas tout à fait comme on pouvait l'espérer. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, un certain nombre d’individus, montpelliérains selon plusieurs sources, se sont littéralement acharnés à la fin de la rencontre sur la quinzaine de supporters nîmois qui avaient fait le déplacement. Quatre blessés sont à déplorer chez les Crocos. Châteauroux, la Fédération ou encore la direction du Nîmes olympique ont publié un communiqué pour condamner ces violences et apporter leur soutien aux Gladiators blessés. Un moindre mal. Sur le plan sportif, on peut le dire, c'est la catastrophe. Presque comme l'an dernier à pareille époque, l'équipe est en très mauvaise posture et pourrait connaître la quatrième division, un niveau jamais atteint dans la longue histoire du club. Que faire ? Un électrochoc ? Est-ce que le club pourrait se séparer du coach Adil Hermach tel Frédéric Bompard en avril 2024 après une série de mauvais résultats ? Difficile d'écarter cette possibilité, même si la deuxième partie de saison débute à peine… À la tête du club, selon nos informations, Rani Assaf semble vouloir faire bouger les lignes et pourrait faire venir l'un de ses proches pour analyser la situation et envisager des changements. Sauf que pour le moment, à l'intérieur du Nîmes Olympique, l'entraineur nîmois Adil Hermach est particulièrement soutenu. Il aurait à la fois encore les faveurs du directeur sportif, mais aussi du vestiaire. Le mal serait donc ailleurs. D'abord, certains joueurs réclament, depuis plusieurs semaines, de la visibilité pour la saison prochaine. Mais font face au silence assourdissant de l'actionnaire. Difficile de mouiller le maillot en pareille circonstance… L'autre grand problème concerne le recrutement à l'intersaison. Constatant les carences offensives, Sébastien Larcier exige depuis plusieurs semaines le recrutement d'un ou deux attaquants et doit faire sans. Que nous réservent alors les prochains jours ? Impossible de le savoir précisément, mais tout cela ne sent pas très bon… 

Abdel Samari

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