Publié il y a 2 h - Mise à jour le 12.02.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 747 fois

ÉDITORIAL Nîmes Olympique va-t-il boire le calice jusqu'à la lie ?

Photo archive Objectif Gard

Il est l'heure de prendre les bonnes décisions !

Nîmes Olympique va-t-il boire le calice jusqu'à la lie ? Cette saison est déjà épouvantable. Dans un championnat de National qui ne fait pas rêver grand monde. S'il faut endurer défaites sur défaites jusqu'à la fin de la saison, pour au final se retrouver dans les deux derniers qui descendront en N2... Quelle recette alors pour éviter le pire ? Se séparer du coach ? Pour mettre qui à sa place ? Il est certain que rien ne va pour le moment, mais la deuxième partie de ce championnat est loin d'être terminée. L'an dernier, les Crocos se sont redressés contre toute attente. Espérons que ce soit la même chose cette saison. De toute façon, à part déposer des cierges à Lourdes, tous les espoirs se portent sur Adil Hermach et son équipe. L'entraineur ne se dérobe pas. La semaine dernière, à notre micro, il a assumé la situation. Mieux, il a accepté de laisser sa place si cela était nécessaire pour "sauver le club". Car c'est de cela dont il s'agit à présent. Jamais dans l'histoire du Nîmes Olympique, à part la saison de la finale de Coupe de France en 1996, le club s'est retrouvé dans une telle situation : au bord du précipice. Au centre du terrain : la fin inéluctable du club que l'on a tous connu... On l'a compris, ni la Ville, ni les supporters désormais lassés par l'extra-sportif, ne pourront changer le cours de l'Histoire. Il y a donc que le coach et ses joueurs. Et un certain Rani Assaf. Le patron du Nîmes Olympique doit maintenant prendre la mesure du danger qui guette. Y compris pour lui et ses affaires financières. Son investissement de ces dernières années pourrait disparaître d'un coup, d'un seul. En N2, difficile pour lui de valoriser l'actif NO. Ce n'est pas avec un terrain d'entraînement à la Bastide, même de plusieurs hectares, qu'il pourra réellement se rembourser. Ni avec le stade provisoire des Antonins, voué à disparaître. À la croisée des chemins, il est l'heure de prendre les bonnes décisions. On ne peut plus choisir entre stop ou encore. La seule option raisonnable est de trouver désormais celui qui reprendra en main la destinée du club. Dans son entièreté. Imaginer le contraire, c'est aller à l'encontre de l'Histoire. 

Abdel Samari

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