Publié il y a 2 h - Mise à jour le 12.02.2025 - Propos recueillis par Coralie Mollaret - 2 min  - vu 213 fois

L’INTERVIEW Yves Rodriguez, nouveau maire de Garons : "J’ai une grosse pensée pour Alain…"

Yves Rodriguez, nouveau maire de Garons

Yves Rodriguez, nouveau maire de Garons 

- Coralie Mollaret

Premier adjoint d’Alain Dalmas, récemment décédé, c’est naturellement que l’édile a été élu maire de Garons, ce mardi soir, en conseil municipal. 

Objectif Gard : Vous êtes le nouveau maire de Garons. Que ressentez-vous ?

Yves Rodriguez : Disons que c’est une charge que j’assurais par intérim depuis plus d’une année. Alain était fatigué, surtout depuis Noël, et ne pouvait plus assumer totalement ses fonctions. J’ai une grande pensée pour lui. Alain est arrivé dans le village en 1955, moi en 1957. Nous avions cinq ans d'écart... On jouait aux billes, tous les deux, dans la cour de l’école. La fonction de maire est aussi angoissante. Ce n’est pas évident de se retrouver à la tête d’une commune de 5 250 habitants. Même si ça fait 40 ans que je suis élu... Je devrais être habitué. 

Est-ce que s’installer dans le bureau du maire ne va pas être difficile pour vous ?

Oh oui. D’ailleurs, pour l’instant, je me refuse d’y entrer. 

Quand et pourquoi avez-vous commencé la politique à Garons ?

J’ai été sur la liste de l’ancien maire, Jean Yannicopoulos, en 1983. C’était mon médecin. Nous parlions souvent de la vie du village, du manque d’infrastructures sportives pour les jeunes… Des terrains de foot, de tennis, des gymnases. Dans mon salon de coiffure, j'avais beaucoup de jeunes qui m'en parlaient. La commune était petite, fortement tournée vers l’agriculture. Un jour, il m’a dit : « Voilà, je t’ai marqué sur la liste. »

Comment allez-vous terminer ce mandat ? Quels projets ?

Nous allons terminer les projets en cours comme la maison médicale qui sera inaugurée au printemps prochain. Il y a également des travaux de voirie importants. On va terminer doucement le mandat avec les projets que nous avions prévus avec Alain. 

Où en êtes-vous de la lutte contre l’implantation de l’usine Virbac ?

Nous ne savons rien à ce sujet. Tout se passe sur la commune de Saint-Gilles, aux limites de notre commune.

Un mot sur Nîmes métropole. C’est finalement vous qui allez siéger pour représenter Garons, et non...

Oui, la préfecture nous a informés d’une incompatibilité puisque Laurent Caugnant est chef de la police municipale à Nîmes. Concernant Nîmes métropole, c’est une grosse machine à laquelle nous sommes tous rattachés. Il est normal que l’on soit présents… On y trouve des avantages. Je continuerai à siéger, comme c’était le cas avant, dans le groupe EPNM (Ensemble pour Nîmes Métropole) présidé par le maire de Saint-Gilles, Eddy Valadier.

Quelles sont vos relations avec le président de Nîmes métropole, Franck Proust ?

De bonnes relations. Je le connais depuis longtemps. Pour ne rien vous cacher, par le passé, j’étais adhérent à l’UMP dans les années 80. Lui était jeune élu... Il y avait aussi Laurent Burgoa. Je collais les affiches... J'ai arrêté depuis trois ans. 

Enfin, serez-vous candidat aux prochaines élections municipales ?

Normalement, oui…

Propos recueillis par Coralie Mollaret

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