Il y a tout pile un an, Rémi Salou faisait part de la dépression qu'il avait traversée et quelques mois après il mettait un terme à sa carrière d'handballeur professionnel. Le pivot breton était arrivé à Nîmes en 2016 et, cet été, le club lui avait permis de se reconvertir comme entraîneur adjoint auprès de l'équipe réserve en Nationale 1. 

Avec les blessures de Dupuy, Kamtchop-Baril et Konradsson, l'idée a trotté dans la tête du président David Tebib. D'autant plus que les deux potentiels joker médical que le club aurait éventuellement pu enrôler ne correspondaient pas aux attentes. "C’était une évidence pour moi de proposer à Rémi de nous donner un coup de main. Rémi a tout de suite accepté de relever le défi", explique le président au sujet de ce pivot expérimenté.

En une semaine, tout s'est concrétisé car Rémi Salou, qui vient de fêter ses 35 ans, a continué à s'entretenir physiquement et est en pleine possession de ses moyens. Il a donc paraphé un contrat de quatre mois jusqu'à la fin de la saison. "Je suis très heureux de reprendre du service ! L’USAM Nîmes Gard c’est ma famille. J’ai hâte de retrouver l’ambiance du Parnasse infernal en tant que joueur", a réagi l'intéressé qui dès ce dimanche à 17 heures, pour le déplacement à Paris, fera partie du groupe nîmois.