NÎMES Femmes gilets jaunes : « Macron t’es foutu, les nanas sont dans la rue ! »

Du stade des Costières à la préfecture en passant par la gare de Nîmes, les manifestantes se sont fait entendre.
Les manifestantes s’étaient données rendez-vous au stade des Costières. Comme prévu, le cortège a pris la direction du centre-ville. Les femmes gilets jaune se sont ensuite regroupées devant la préfecture du Gard.
Elles ont accroché des pancartes aux grilles et elles ont repris en cœur, des chants hostiles au président de la République : « Macron démission ! », « Macron prend ton biberon ! » ou encore « Macron t’es foutu, les nanas sont dans la rue ! ». Alice milite pour un changement de constitution : « Je voudrais passer à la VIe République. C’est pour cela que j’ai un bonnet phrygien sur la tête ».
C’est ensuite en gare de Nîmes quelles se sont dirigées, finissant par investir les voies B et C. La circulation des trains a été interrompue pendant quelques minutes, ce qui n’a pas été du goût de tous les usagers de la SNCF.
Martine était présente pour défendre le pouvoir d’achat des retraités : « Les parents qui ont pris leur retraite, au lieu de s’assurer des jours heureux, doivent assurer le quotidien de leurs enfants qui ne s’en sortent pas. Il faut arrêter de dire que les retraités sont des nantis ».
Les femmes gilets jaunes avaient donnée rendez-vous aux arènes à des marcheurs venant de Perpignan. Mais ces derniers étant en retard,faute à une halte à Codognan, le cortège a décidé de partir en direction du boulevard Sergent Triaire avant de rejoindre l’amphithéâtre nîmois et la Maison carrée.
Ce n’est qu’aux alentours de 17h30 que la jonction entre les femmes gilets jaunes et les marcheurs perpignanais s'est opérée devant les arènes dans un froid glacial. Selon un trac distribué pendant la manifestation, les gilets jaunes se donnent rendez-vous tous les samedis, à 14h, au stade des Costières, bien déterminés à poursuivre le mouvement.
Norman Jardin
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