FAIT DU JOUR La Nocturne, comme si vous l'aviez courue
Ce vendredi soir, un peu plus de 2 200 coureurs ont pris part à la sixième édition de la Nocturne. Une course caritative de 5,5 km. Pour cette occasion, Objectif Gard a couru avec vous !
On prend les mêmes et on recommence. Après avoir essuyé les plâtres de la cinquième édition, les journalistes d'Objectif Gard ont de nouveau enfilé leurs baskets. Dossards 796 et 797 fièrement affichés sur le torse, ils ont débarqué au Bosquet à 19h30. À une heure du départ, les Jardins étaient en effervescence. Les plus impatients s'échauffaient déjà et les groupes commençaient à se former. On retrouvait par exemple, des entreprises comme Royal Canin ou BMW, mais aussi les jeunes du lycée de la Chambre de commerce.
Tous les ans, ces jeunes se mobilisent. Parmi la trentaine d'étudiants, Maying, 17 ans et Mohamed, 18 ans, ont fait le tour des classes de leur lycée pour motiver leurs camarades : "ça nous touche de participer à cette course, puisqu'elle est à but caritatif. C'est aussi un bon moyen d'admirer notre ville, surtout lorsque l'on traverse les arènes."
Pas le temps de discuter plus, il est déjà l'heure de se masser à la ligne de départ. Les jeunes étudiants déposent leur sac aux pieds de Carine, qui s'est dévouée à les garder durant la course. Pour la petite histoire, le notre aussi...
Difficile de croire que dans quelques minutes nous allons nous élancer. Dernier bonjour, dernier sourire et dernier selfie, il est temps de partir. Les deux premiers wagons de 500 personnes écoulés, nous filons à toute berzingue.
Nous optons pour un départ tout en douceur, pour tenir le rythme des 5,5 km. Mais apparement certains coureurs vêtus de bleu étaient plus pressés que nous. À tel point qu'il était dangereux de se trouver sur leur trajectoire... Qu'importe, nous tenons notre rythme. Cette année, le tracé a changé : en raison des travaux sur les quais nord de la Fontaine, c'est par la grande ligne droite de l'avenue Jean-Jaurès que nous débutons.
Sur l'artère nîmoise, des coureurs commençaient déjà à fatiguer. D'autres accompagnaient des personnes déficientes visuelles. C'est l'une des particularités de cette course, organisée par le Lions Club Nîmes Alphonse Daudet. Si les dons sont destinés à des personnes atteintes d'un handicap, les bénéficiaires peuvent, eux-aussi, relever le challenge. D'ailleurs ce soir, ils étaient nombreux, malvoyants et des enfants handicapés, à s'offrir un moment de liberté.
Après avoir bifurqué sur la rue de la République et arpenté quelques rues nîmoises, nous déboulons sur l'avenue Feuchères. Devant nous, les arènes éclairées présentent ses plus belles pierres et nous donnent un second souffle. Traverser l'amphithéâtre est le moment attendu de tous les coureurs. La plupart d'entre eux immortalise l'instant avec leur smartphone. Un moment rare.
Et pour ceux qui n'ont pas leur portable, il reste notre journaliste Anthony Maurin, posté dans les gradins. À vous de vous reconnaître...
Pas le temps de visiter, il faut déjà amorcer le retour par la rue de l'Aspic. Les derniers efforts se font sentir dans les petites ruelles, mais le soutien des bénévoles et des spectateurs nous pousse à ne pas abandonner. Des encouragements qui nous portent jusqu'à la ligne d'arrivée au Bosquet.
Une fois franchie, nous sommes satisfaits d'avoir été au bout sans s'arrêter... Mais frustrés de voir Waïl, un enfant de 11 ans, terminer la Nocturne à nos côtés, en ayant moins transpiré que nous ! Un beau score pour le jeune nîmois qui affiche un chrono de 30 minutes et 36 secondes. Quant à nous, nous sommes heureux d'avoir bouclé la course sous la barre des 30 minutes : 29 minutes et 33 secondes pour Coralie et 29 minutes et 28 secondes pour Corentin.
Après l'effort, le réconfort. Il est temps de reprendre des forces et du sucre. À l'année prochaine !
Corentin Corger et Coralie Mollaret
Photos bonus :