Ancien directeur commercial France chez Bigard, Philippe Cousin a vécu aux quatre coins du pays avant de s’installer définitivement à Alès. Après un passage à Castres, où il a dû ralentir la cadence pour des raisons de santé, il décide de se lancer dans une toute nouvelle aventure : ouvrir L’Échappatoire, une discothèque qu’il a entièrement refaite depuis décembre 2021.

Mais l’homme n’est pas un novice dans le monde de la nuit. En effet, il a déjà fait ses armes en tant que DJ à Paris, dans des clubs branchés de la capitale comme le Memphis, le Metropolis, et même un club du nom de l'Échappatoire qui a inspiré le nom de son nouvel établissement. Aujourd’hui, il met cette expérience au service de sa clientèle avec un objectif clair : proposer un lieu où chacun trouve son bonheur.

Une programmation variée pour tous les goûts

L’Échappatoire ne se contente pas de proposer des soirées classiques. Le club mise sur une programmation diversifiée pour séduire toutes les générations. Le vendredi et samedi soir, c'est une ambiance généraliste, entre tubes des années 80, 90 et 2000 qui est proposé. Mais il y a également des soirées et journées à thème plusieurs fois par mois. Comme une fois par mois, le dimanche après-midi, le club se transforme en bal musette spécialement dédié aux personnes âgées. Le club se met aussi à l’heure du rock et de la salsa pour les amateurs de danse une fois par mois. Alors que le vendredi soir une nouvelle idée se met en place avec un karaoké ou des soirées techno, une première dans la région. « Personne ne fait de la techno ici, on veut proposer un apéro techno pour attirer notamment les étudiants de l’école des Mines », confie Philippe Cousin.

Un club accessible 

Contrairement à de nombreux établissements, L’Échappatoire ne fait pas payer l’entrée, sauf pour certaines soirées à thème. Une stratégie assumée pour fidéliser une clientèle qui oscille entre 30 et 40 ans, un public avec un pouvoir d’achat plus important. « Le vendredi, c’est une clientèle plus mature, le samedi, on attire plus de jeunes. Il faut que tout le monde trouve sa place », explique le gérant.

Côté service, le club mise sur la qualité et la convivialité. Six personnes assurent le bon déroulement des soirées, avec une offre de tapas, frites, beignets de calamars, et bien sûr une carte de cocktails élaborée par Philippe Cousin lui-même, qui s’active aussi derrière le bar.

Un retour attendu après sept mois de fermeture

L’aventure n’a pas été un long fleuve tranquille. Peu après son ouverture, L’Échappatoire a dû fermer pendant sept mois en raison de mises aux normes administratives (traçage au sol du parking, places handicapées, adaptation du comptoir). Une période difficile, mais qui n’a pas entamé la motivation de Philippe Cousin : « On a eu beaucoup d’anciens clients qui sont revenus, et beaucoup de nouveaux qui découvrent le lieu. On est sélectifs sur l’entrée pour garantir une bonne ambiance. »

En reprenant un établissement appartenant à Christian Dieudonné, figure bien connue des nuits alésiennes (Le Noir et Blanc, Le Serre d’Avène), Philippe Cousin entend bien faire de L’Échappatoire une adresse incontournable. Avec une programmation éclectique, un accueil soigné et une volonté de se différencier, le club veut rythmer les nuits d’Alès.