440 de taux d'incidence pour 100 000 habitants dans le Gard, on a encore un peu de marge. Nous n'avons pas atteint le pic de novembre 2020, mais on s'y approche doucement. Soyez patient, cela ne va pas tarder. Et avec ce taux abyssal, à l'approche de Noël, le cadeau que pourrait réserver le Gouvernement après le Conseil de défense ce lundi à nos amis cafetiers et restaurateurs ne va pas forcément leur redonner le sourire. Déjà que depuis quelques jours ils essuient des annulations de réservation en cascade, comme s'en est ému ces derniers jours Denis Allegrini, le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Gard. Au sommet de l’État, on se veut toutefois rassurant. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que des aides ciblées étaient à l'étude. Et pas question pour Emmanuel Macron d'envisager à ce stade de fermetures, ni de couvre-feu, ni de reconfinement. D'abord parce que plus de 51 millions de Français sont vaccinés. Ensuite, parce que la campagne de rappel connaît un succès surprise et favorisera encore davantage la protection de la population. Enfin, parce que les premiers signes sont «encourageants» sur la gravité des cas du nouveau variant Omicron venus d'Afrique du Sud, même s'il est nécessaire de rester particulièrement prudent. Encore davantage quand on sait que le variant qui pose le plus de problème en France aujourd'hui est le Delta, très largement majoritaire dans les cas positifs. Ainsi, le gouvernement envisage surtout de renforcer les contrôles des pass sanitaires comme l'a expliqué la préfète du Gard. La piste d’un contrôle d’identité des clients à l’entrée des bars et des restaurants est aussi à l'étude. Une nouvelle concession de la profession pour éviter des mesures plus drastiques. La question des jauges limitatives dans des endroits très fréquentés pourrait aussi être posée. L'une des solutions est aussi d'encourager tout le monde à une discipline sanitaire stricte en retournant aux gestes barrières. Le temps que l'hiver passe...

Abdel Samari