GARD Des agriculteurs et vignerons ont manifesté devant la DDTM
Après un premier rendez-vous à la Chambre d’agriculture (route de Saint-Gilles), quelques tracteurs ont pendant quelques minutes bloqué le rond-point du périphérique, à la hauteur de l’avenue de la Liberté. Ils ont ensuite brièvement stoppé la circulation sur l’avenue Kennedy, devant le collège Condorcet.
Mais l’objectif de la matinée était de pénétrer dans le parking de la DDTM du Gard (Direction départementale des territoires et de la mer), dans le quartier de Pissevin. Vers 10h, c’est sans opposition et avec l’aide de leurs tracteurs que les agriculteurs en ont forcé le portail.
Puis ils ont déversé du fumier et divers déchets végétaux devant l’accueil. Sur le parking visiteurs, les manifestant ont brûlé des branches et des pneus. Pour Anaïs, une agricultrice venue de Foissac, cette action est symbolique : « La DDTM s’occupe de nos dossiers et elle représente l’État ».
La jeune femme, adhérente au syndicat des Jeunes Agriculteurs, souhaite que ses revendications soient entendues au sommet de l’État : « On n'en peut plus de toutes les charges, les contraintes et les normes qui s’accumulent. Nous ne sommes pas contre la transition écologique, mais sans fiscalité punitive. »
Dans la matinée, une délégation de représentants des Jeunes Agriculteurs et du Syndicat des vignerons gardois a été reçue par Didier Lauga, le préfet du Gard. En début d’après-midi, agriculteurs et vignerons ont commencé à libérer la rue Weber. Mais leur colère n’est pas retombée et ils se disent prêts à d’autres actions si leur situation d’évolue pas.
Norman Jardin