NÎMES OLYMPIQUE – DIJON On a la mémoire courte à Nîmes !
Oui, l’heure sera grave ce soir aux Costières contre Dijon. Les crocos qui restent sur trois défaites consécutives en championnat, quatre si l’on y ajoute celle en Coupe de France (à Dijon…), sont dans une situation délicate. 17eme avec 13 petits points, les nîmois côtoient les trois derniers, ceux qui descendront en fin de saison.
Malgré tout, ceux qui ont un peu de mémoire vous le diront, il n’y a pas non plus de quoi s’inquiéter. La saison dernière, lors de cette même journée, les nîmois ne comptaient qu’un petit point d’avance sur le premier reléguable. Pas de quoi fanfaronner ! La situation de l’époque n’était pas beaucoup plus enviable que celle de cette année. Si l’on continue ce parallèle entre les deux saisons, cette 16eme journée (celle que les crocos disputent ce soir) marquait le début d’une révolte et d’un parcours exceptionnel. Il y a un an, les nîmois décrochaient un nul chez le sixième Angers (l’adversaire de ce soir Dijon est cinquième). Puis ils enchaînaient une incroyable série de victoires : Châteauroux, Niort, Nantes, Clermont, Sedan avec un nul à Monaco. 17 points pris sur 21 possibles ! C’est Caen qui, début février, après trois mois d’invincibilité, mettait un terme à cette belle série. Nîmes était alors septième et, malgré son début de saison raté, prétendait jouer la montée en Ligue 1.
Ce retour dans le passé permet de relativiser. Oui, les crocos gâchent ce début de saison. Oui, leur football ne fait pas rêver. Mais c’était la même l’an dernier. Et tout s’est inversé à une vitesse surprenante. Les mauvaises langues de début de saison étaient les premières à croire à la montée trois mois plus tard. L’an dernier, lors de cette seizième journée, où le sort de Victor Zvunka ne dépendait pas d’un résultat, c’est tout un groupe qui s’est repris. Ce n’est pas Victor Zvunka qui a mieux entraîné. Ce ne sont pas les joueurs qui ont soudain eu du talent. C’est juste un groupe qui s’est soudé, qui a pris les matches les uns après les autres, et qui les a gagnés.
Pourvu que l’histoire se répète.
Tony Duret
tony.duret@objectifgard.com