NÎMES OLYMPIQUE Pascal Plancque : « Ça suffit à notre bonheur »
Les Crocodiles ont fait match nul ce dimanche à Brest 1-1. C’est le Nîmois Moussa Koné qui a ouvert le score en début de rencontre avant que les Bretons n’égalisent un quart d’heure plus tard. À l’issue de match, Pascal Plancque, l’entraîneur du Nîmes Olympique a répondu aux questions des journalistes. Même s’il regrette que son équipe ne se soit pas mise à l’abri et sa mauvaise seconde période, il est conscient que ses joueurs ont pris un point sur Lorient et Nantes qui se sont inclinés lors de cette 32e journée de Ligue 1.
Ce match vous laisse-t-il des regrets ?
Pascal Plancque : « J’ai quand même des regrets car j’ai l’impression que sur la première période on a laissé passer notre chance. On a mené et nous avons aussi eu l’occasion d’avoir deux buts d’avance. Si nous avions marqué le deuxième, cela nous aurait conforté dans notre match et je pense que ça aurait mis un gros coup au moral de Brest. Au lieu de ça, on se fait égaliser une nouvelle fois sur un coup de pied arrêté, ce qui est un redondant chez nous. C’est un peu fatigant. On a concédé beaucoup de coup-francs et des corners alors on ne s’en sort pas trop mal. Pour moi, le vrai tournant c’est la première période où l’on doit mener 2-0. »
Quel est votre avis sur le but refusé à Eliasson ?
« L’arbitre pouvait autant l’accorder que le refuser. Pourquoi il le refuse ? Je ne comprends pas. Il est refusé de façon sévère, nous avons revu les images. Cela fait partie des charmes du football d’aujourd’hui, il faut savoir l’accepter, même si ça va me frustrer. À partir de là on est sorti du match et on a subi la pression de Brest. Nous n’arrivions à plus trop sortir de notre camp. »
Comment expliqué cette seconde période si difficile pour Nîmes ?
« On n’a pas maitrisé grand-chose, cependant en termes de solidarité et d’abnégation, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Ils se sont accrochés, ils se sont battus et ils n’ont rien lâché. Ce sont nos valeurs et on va les garder jusqu’au bout. Si on doit se maintenir, ce sera grâce à ces valeurs. On a beaucoup subi en deuxième mi-temps mais ça reste un point pris à l’extérieur »
Pourquoi avoir sorti Cubas en début de seconde période ?
« Andrés avait une douleur musculaire, au-dessus du genou, à la suite d’une grosse béquille reçue la semaine dernière et qu’il avait ressenti à l’entraînement. Plus le match avançait, plus il avait mal et je n’ai pas voulu prendre de risque ni pour lui, ni pour l’équipe. On aurait même dû le sortir à la mi-temps pour prendre encore moins de risques. »
Êtes-vous satisfait des trois joueurs entrés en cours de match (Aribi, Benrahou et Deaux) ?
« Ce n’est pas évident de rentrer dans ce genre de rencontre car il y avait de l’intensité et le jeu était très haché. Quand vous entrez dans une équipe qui subit c’est encore moins facile. Je leur trouve des circonstances atténuantes. Les mecs ont donné 100%, ils n’ont pas tout réussi, mais ils se sont battus pour l’équipe. Il faut que l’on garde cette unité car on a besoin de toutes les énergies. »
Le Stade Brestois vous a-t-il surpris ?
« Sur les vidéos, nous avions vu que Brest jouait un jeu assez direct, parfois avec Mounié et beaucoup sur les deuxièmes ballons. Sur ces deuxièmes ballons et les transitions, il y avait des possibilités d’avoir des situations intéressantes. C’est un peu ce que nous avons trouvé en première période mais plus du tout en deuxième. Ils étaient agressifs, plus volontaires et avec peut-être plus de fraîcheur. Ce que l’on a fait à Lille c’est bien mais ce n’est pas le même adversaire. Je ne m’attendais pas à subir autant qu’en seconde mi-temps où on n’a pas réussi à s’adapter à ce que nous proposait Brest. Ils sont venus nous chercher haut avec beaucoup d’impact et on n’a jamais trouvé la solution. »
C'est un point de pris sur Nantes et Lorient, cela vous satisfait-il ?
« Même si le contenu n’est pas abouti, on ne veut pas être plus royalistes que le roi. L’idée c’est de prendre des points à chaque match. Aujourd’hui on en prend un et ça doit nous donner plus d’énergie pour aborder la fin de saison. Il y a quelques mois on aurait signé pour être encore en course pour le maintien à six journées de la fin. On montre des signes positifs. Tout n’est pas parfait, on le sait et on va tout faire pour s’améliorer. Aujourd’hui on prend un point avec du courage et de l’abnégation, il n’y avait pas beaucoup de talent mais ça suffit à notre bonheur. Sur le plan du maintien, ce n’est pas une mauvaise opération »